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5 kits reflex à partir de 519 euros

Tous ces ensembles boîtier + objectif doivent être à la fois récents, faciles à utiliser et d’un prix abordable

Le reflex occupe le haut du pavé dans le domaine de la photo. Il est incontournable dès lors que l’on souhaite aller plus loin que le simple “ viser-déclencher ” et donc exercer un contrôle total sur ses images. Ce qui est impossible avec les compacts. L’objet est en lui-même flatteur : c’est le matériel utilisé par les pros. Une fois que vous aurez mis le doigt dans l’engrenage, vous voudrez certainement passer à des boîtiers plus performants et entamer une collection d’objectifs de meilleure qualité.Une aspiration d’ailleurs légitime, dans la mesure où les reflex d’entrée de gamme ne peuvent évoluer que dans certaines limites. Certes, leurs objectifs sont interchangeables, mais la taille réduite des capteurs d’image oblige les constructeurs à fabriquer des optiques spécifiques dont les contraintes de conception limitent la qualité. Il faut donc garder à l’esprit que le reflex d’entrée de gamme ne peut rivaliser avec des modèles semi-professionnels ou professionnels, que ce soit en termes de réglages que d’optiques. Cependant, on ne sera pas déçu, comme le montrent les résultats obtenus par nos ingénieurs. Surtout que le ticket d’entrée dépasse à peine 500 euros.

Des modèles de bonne facture

Les modèles testés ici ont de nombreux points communs et, dans l’ensemble, aucun n’est mauvais. Il suffit, pour s’en convaincre, d’observer leur note globale : l’écart entre le gagnant et le perdant est d’un demi-point seulement ! De nombreuses similitudes, donc, avec en particulier des capteurs de 10 millions de pixels – à l’exception du Sony, qui coiffe tout le monde avec ses 14 mégapixels -, des zooms allant de 28 mm en position grand angle, à 85 mm en moyenne en position téléobjectif (encore une fois à l’exception du Sony) et, pour la plupart, un écran LCD arrière qui peut parfois servir pour la visée. La qualité des boîtiers est bonne pour de l’entrée de gamme : les couleurs sont respectées et le bruit est jugulé.Le modèle de Sony, avant-dernier du classement en dépit d’une fiche technique qui laissait espérer mieux, est à la traîne. Son zoom de grande amplitude lui fait gagner des points, ainsi que son capteur de 14 mégapixels et ses faibles temps de latence à la mise en route et au déclenchement. Mais le rendu final n’est pas à la hauteur. Le bruit à 800 Isoest très perceptible. Or, si l’on veut déclencher avec une profondeur de champ décente et une vitesse d’obturateur suffisante pour éviter le flou de bougé, on a vite fait de régler la sensibilité sur 800 Iso sous une lumière un peu faible. Une situation très fréquente, donc. Premier du classement, l’EOS 1000D affiche peu de lacunes. Ses seuls points faibles sont un objectif qui trahit, comme chez ses concurrents, le souci d’économie du constructeur, ainsi qu’un écran LCD non orientable. On apprécie particulièrement la qualité de la visée, qu’elle passe par le viseur optique ou par l’écran LCD au dos de l’appareil. Une valeur sûre !

Le système anti-bougé se généralise

En deuxième place, et doté du meilleur rapport qualité/prix, le modèle d’Olympus est un cas à part. Son capteur au format 4/3 fournit des clichés aux proportions plus carrées que ses rivaux. Cette particularité, qui relève du goût personnel, n’a pas été prise en compte dans la note. Elle peut plaire à certains alors que d’autres préféreront s’en tenir aux traditionnels 3/2. Avec un stabilisateur d’image, il aurait probablement remporté le comparatif. Quant aux Pentax et Nikon, ils méritent également d’être cités pour leurs qualités, mais ils se situent un cran au-dessous. Ainsi, le K200D de Pentax bénéficie, au même titre que l’A350K de Sony, d’un capteur anti-bougé. Il s’agit d’un montage mobile du capteur d’imagequi rattrape les tremblements du photographe. Qu’un tel dispositif soit solidaire du boîtier et non de l’objectif (Canon et Nikon) évite d’avoir à acheter des objectifs stabilisés et donc plus onéreux.Le viseur du Pentax est également le plus agréable du lot. Le Nikon est, pour sa part, excellent en gestion du bruit et son objectif, sans être une merveille, est légèrement meilleur que ceux de ses rivaux. Des qualités qui, selon ce que vous recherchez, peuvent vous amener à lire le tableau à votre manière. Après tout, la photo c’est d’abord une question d’optique !

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Pierre Maslo