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390 000 dollars

C’est le salaire annuel de Richard Granger, DSI du service national de santé britannique, selon “The Economist”.

Ce chiffre publié par l’hebdomadaire anglo-saxon est révélateur des bouleversements qui affectent aujourd’hui la fonction de DSI. Ces derniers doivent, en effet, intégrer la notion de risque tant sur le plan économique que technologique, et même politique dans le cas présent. Une raison qui explique sans doute une rémunération trois fois plus élevée que celle du DSI français moyen (119 300 euros, selon l’enquête Hewitt/01 Informatique sur les salaires des informaticiens, publiée en septembre dernier). Dans l’article “The Health Service’s IT Problem”, The Economist s’étonne que la rémunération de Richard Granger soit éventuellement supérieure à celle de Tony Blair. Alors même que tous deux sont soumis à un impératif identique : produire des résultats visibles avant les prochaines élections. Et ce, pour le DSI, en pariant sur les technologies du web et le logiciel libre pour résoudre la complexité d’un système de santé où intervient une multiplicité d’acteurs publics et privés. Parvenir à maîtriser cette relation de dépendance entre efficacité économique, changements organisationnels et choix technologiques ?” les économistes l’ont nommée “sentier de dépendance”?” est actuellement la principale difficulté à laquelle sont confrontées les organisations dans la définition et la conduite de leur stratégie informatique. Le fait que ce rôle soit très souvent entièrement dévolu au DSI dans les entreprises françaises montre que ces dernières confondent encore système dinformation et informatique. Ce qui explique peut être aussi un tel écart de rémunération…

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Andrée Muller