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2. Protéger son contenu : choisir un système de gestion des droits numériques

Vendre du contenu à valeur ajoutée nécessite une bonne protection. Les systèmes de Digital Right Management répondent à ce besoin.

Apposer son nom sur un texte, une photographie ou un film marque l’origine d’une ?”uvre mais ne la protège ni du pillage, ni de l’utilisation abusive. Le principe du filigrane (watermark) est efficace pour en assurer l’authentification. Contrairement à la signature, il ne peut être effacé sans que le document qui lui sert de support soit endommagé ou détruit.Toutefois, il n’empêche pas un utilisateur de regarder deux fois la même vidéo ou de la passer à son voisin. C’est pourquoi la protection du contenu est un impératif pour les entreprises qui s’engagent dans sa commercialisation. Car une fois le contenu piraté disponible gratuitement sur Internet ou ailleurs, plus personne n’aura de raison de payer.

Associer gestion des droits et protection par chiffrement

En combinant la protection des données par le chiffrement à la gestion de droits associés à un document, les systèmes de Digital Right Management (DRM), ou gestion des droits des contenus numériques, protègent le contenu des usages abusifs. Ils permettent de choisir le nombre de fois qu’un document peut être ouvert et dans quel laps de temps, s’il peut être enregistré, imprimé ou gravé.Le document, chiffré, est protégé par une clé de description qui inclut une licence d’exploitation. Essentiels dans le domaine audiovisuel où le piratage de la musique en ligne est très important, ces systèmes de protection du contenu sont présents dans les offres de RealNetworks, Microsoft, Adobe ou IBM. Des start-up proposent aussi des solutions.Derrière elles se cachent souvent des éditeurs tels que Xerox et Microsoft et leur filiale ContentGuard, à l’origine d’une initiative de normalisation des systèmes de protection des contenus. Avec XRML (Extended Rights Mark-up Language), cette société propose un langage pour définir les droits et faciliter l’exploitation d’un contenu protégé par n’importe quel système.Ce langage est concurrencé par XMCL (eXtensible Media Commerce Language) de RealNetworks et ODRL (Open Digital Right Management Language) du consortium ISO/IEC MPEG, aucun n’ayant pour l’heure imposé un standard sur le marché du DRM.

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Marie Varandat