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100 % Intel Inside

Prix alléchant, gain de rapidité visible, fonctions enrichies… Mac OS X 10.6 sait vraiment exploiter les ressources des Mac Intel.

Une fois de plus, Apple coiffe Microsoft au poteau. Le 28 août dernier, soit moins de deux mois avant la sortie de Windows 7, le nouveau fauve d’Apple a marqué son territoire à travers le monde. Snow Leopard (Mac OS X 10.6) succède à Leopard (Mac OS X 10.5) qui aura vécu un peu moins de deux ans et connu huit mises à jour. Et force est de constater qu’avec ce nouveau système, Apple n’a pas voulu en mettre plein la vue… en surface tout au moins. Non, les vraies améliorations sont cachées sous le capot, même si la carrosserie a été revisitée. Ainsi, parmi les retouches esthétiques, et néanmoins pratiques, on note un Finder… identique. Les développeurs n’ont pas voulu bouleverser les principes de base qui fonctionnent très bien mais ont décidé de les améliorer. Les icônes peuvent maintenant atteindre une taille assez démesurée (512 x 512 points) si bien que l’on peut même lire le texte que renferment leurs images.Le Dock, pendant de la Barre des tâches de Windows, se voit doté de fonctions supplémentaires relatives à l’affichage. Il vient se marier avec la fonction Exposé (équivalent Alt + Tab ou Windows + Tab). En maintenant le clic sur l’icône d’une application dans le Dock, tous les fichiers ouverts avec cette application s’affichent à l’écran. Pratique. La réorganisation des piles (ou dossiers) dans le Dock permet de naviguer plus facilement dans leur contenu grâce à la présence d’un ascenseur.

Ce qu’il fait à l’intérieur se voit…

Mais la vraie richesse de ce nouveau système se cache sous la couche cosmétique. Le système étant débarrassé de tout code spécifique aux machines PowerPC (G3, G4 et G5), on libère, lors de l’installation – nous l’avons vérifié -, jusqu’à 6 Go d’espace sur le disque dur. Ce nettoyage – et donc l’optimisation du système – implique que seules les machines animées par un processeur Intel peuvent accueillir le léopard des neiges. Snow Leopard exploite aussi maintenant l’architecture 64 bits de ces puces. Les logiciels système comme le Finder et les applications livrées en standard comme Mail, Safari ou iCal, ont été encodés en 64 bits. Principal avantage : la rapidité. L’exécution du système 100 % optimisé Intel et des applications 64 bits s’effectue plus rapidement. Le Finder se montre plus fluide et réactif, tout comme Mail, avec lequel l’affichage des messages est instantané. Cette préférence pour le 64 bits a d’autres atouts. Mac OS X sait gérer une plus grande quantité de mémoire vive. Le précédent Leopard exploitait jusqu’à 32 Go, dont seuls les logiciels 64 bits pouvaient tirer parti (ceux en 32 bits devaient se contenter de 4 Go). Snow Leopard, lui, fonctionne nativement en mode 64 bits et gère jusqu’à… 16 To ! Certes, cette quantité est inutile pour le commun des utilisateurs. Mais, dans le futur, qui sait… Et que l’on se rassure, les logiciels encodés pour le 32 bits (et ils sont légion) ne sont pas ignorés par Mac OS X 10.6. Ils pourront tourner comme avant mais ils ne pourront exploiter “ que ” 4 Go de mémoire vive.Mac OS X 10.6 représente donc une superbe avancée technique et se montre préparé aux machines du futur. D’autant que, vu le prix, et si votre configuration le permet, il serait dommage de s’en priver : 29 euros seulement pour une mise à jour depuis Leopard. Pour les utilisateurs de Tiger (Mac OS X 10.4), la facture est un peu plus salée – 169 euros – mais ils bénéficient en plus du pack iLife ’09 (iPhoto, iMovie…) et iWork ’09 (Pages, Numbers…). Et jusqu’au 26 décembre, ceux qui achètent un Mac neuf non encore équipé de Snow Leopard peuvent acquérir la mise à jour pour 8,95 euros (correspondant aux frais d’expédition).

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Fabrice Brochain