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1. Les critères de choix

La qualité des images n’est pas la seule caractéristique à prendre en compte lors de l’acquisition d’un caméscope. La facilité d’utilisation et la richesse des équipements sont également à considérer.

L’autonomie

De 50 minutes à 10 heures de tournage. L’autonomie des caméscopes s’est beaucoup accrue depuis que l’on utilise les accumulateurs ion-lithium, légers et, surtout, insensibles à l’effet mémoire (leur capacité ne risque pas de diminuer au fil des recharges). Avec les batteries d’origine, les caméscopes testés dans ce dossier fonctionnent, selon les modèles, de 50 min à plus de 2 h. On peut acheter des batteries de plus grande capacité (de 500 à 1 500 F, soit de 76 à 229 ?), et atteindre ainsi, avec certains modèles, jusqu’à 10 h d’autonomie. La plupart des caméscopes fournissent des indications sur l’état de la batterie, ce qui permet d’éviter la panne sèche. Le système le plus précis est celui des caméscopes Sony.

La qualité des images

Des stabilisateurs très efficaces. Grâce au stabilisateur d’images qui équipe les 15 caméscopes de notre banc d’essai, il devient possible, par exemple, de filmer en marchant sans que l’image soit trop hachée. On appréciera surtout ce dispositif lorsque l’on filme avec un grossissement important. Toutefois, au-delà de 10X, le stabilisateur d’images ne donne pas de bons résultats. Mieux vaut alors poser le caméscope sur un pied. Tous les modèles testés sont équipés d’un autofocus. Mais la vitesse de mise au point varie d’un appareil à l’autre. Elle peut être presque instantanée ou prendre jusqu’à 2 secondes. Enfin, si vous souhaitez utiliser votre caméscope pour prendre des photos, optez pour un modèle doté d’un capteur d’au moins 800 000 pixels. Dans le cas contraire, un capteur de 500 000 pixels suffit (la taille d’une image vidéo au format DV est de 768 x 576 pixels, soit 442 368 pixels).

La richesse des équipements

Des zooms surpuissants. Tous les caméscopes de ce comparatif sont équipés d’un zoom optique atteignant 10X au minimum et d’un zoom numérique allant au moins jusqu’à 100X. Cela dit, sachez que, avec le zoom numérique, l’image perd en qualité, car les pixels deviennent apparents. Avec les plus forts grossissements, l’effet est désastreux. En fait, le zoom numérique sert peu. Il ne faut donc pas accorder trop d’importance à sa puissance. En ce qui concerne la connectique, tous les caméscopes DV ont une sortie au format IEEE 1394, pour transférer la vidéo numérique sur un PC doté d’une carte FireWire. Mais tous ne sont pas munis d’une entrée DV. Or cette dernière est nécessaire si l’on veut enregistrer sur une cassette DV le film que l’on a monté avec le PC. Quelques rares modèles présentent en outre une entrée vidéo composite qui permet de les utiliser comme des magnétoscopes numériques. Avec tous les appareils de ce comparatif, il est aussi possible de prendre des photos. Préférez alors un modèle qui stocke les clichés sur la mémoire flash et pas seulement sur la bande DV.

La facilité d’utilisation

Un viseur orientable. L’affichage doit être de bonne qualité sur l’écran LCD, dont on se sert souvent pour cadrer l’image. Toutefois, sous un fort éclairage, il est peu lisible. Il faut alors recourir au viseur optique. Sur quatre caméscopes du comparatif, ce viseur est fixe et, pour cette raison, ne permet pas de varier les angles de prises de vues aussi facilement qu’avec les viseurs orientables. Enfin, certains viseurs affichent en noir et blanc, mais ce n’est pas un handicap, car ils permettent de mieux discerner les détails de l’image et d’en apprécier la netteté. La facilité d’accès aux commandes et la prise en main sont aussi deux critères déterminants. Les modèles de poche sont peu pratiques, sauf le DCR-PC9, de Sony.

Le poids et les dimensions

Moins d’un kilo tout compris. Les caméscopes de poche ont des dimensions voisines de celles d’un appareil photo. On peut effectivement les glisser dans la poche d’une veste. Ils pèsent tous moins de 600 g, batterie et cassette comprises. C’est dire que l’on peut, sans se fatiguer, les utiliser longtemps pour filmer. Toutefois, plus l’appareil est léger, plus le risque de bouger lors de la prise de vues augmente. Heureusement, le stabilisateur d’images corrigera en grande partie les tremblements. Les modèles de paume sont plus volumineux et lourds que les appareils de poche. Mais tous pèsent moins d’un kilo, batterie et cassette comprises. Ils offrent une prise en main et un confort d’utilisation supérieurs à ceux des modèles de poche. A noter que les batteries de grande capacité achetées séparément sont plus lourdes que celles livrées avec le caméscope.

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Romain Hennion