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Test : Jawbone UP3, pourquoi nous en attendions plus

Le Jawbone UP3 est un bracelet d’activité équipé d’un capteur cardiaque par bioimpédance. Un partenaire santé idéal sur le papier, mais en pratique, un peu moins. Voici pourquoi.

L'avis de 01net.com

Jawbone UP3

Conception

3 / 5

Autonomie

5 / 5

Fonctions

3 / 5

Equipement

3.5 / 5

Appréciation générale

2.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 06/07/2015

Voir le verdict

Fiche technique

Jawbone UP3

Podomètre Oui
Réglage de l'amplitude des foulées Non
Voir la fiche complète

Jawbone UP3 : la promesse

Le nouveau bracelet connecté de Jawbone, baptisé UP3, se positionne sur le haut de gamme avec un prix élevé de 179 euros. La raison ? Il est équipé de capteurs de bioimpédance censés délivrer une mesure précise du rythme cardiaque du porteur. Le hic, c’est que ces derniers sont prévus uniquement pour l’analyse de la fréquence pendant les phases de sommeil afin d’identifier d’éventuels « troubles du sommeil ». Quid des mesures au quotidien, et pendant l’effort ?

Jawbone UP3 : la réalité

Fidèle à la philosophie de Jawbone, le UP3 est un bracelet au design minimaliste et sobre. Un bon point selon nous, surtout pour un objet censé être porté sans interruption. Forcément, on n’y trouve aucun écran qui aurait permis, par exemple, d’indiquer le nombre de pas effectués, les calories brûlées ou encore la distance parcourue. Pour le savoir, il faut impérativement passer par le smartphone et la nouvelle application Jawbone UP. On ne peut pas tout avoir.

Précis dans le comptage, moins dans la distance

Nous avions aimé l’UP 24, notamment parce qu’il proposait une fonction permettant de calibrer l’accéléromètre. Le calibrage se faisait via une procédure qui consistait à convertir un nombre de pas effectué sur une distance définie, permettant ainsi de définir la longueur d’une foulée. Nulle trace de cette fonction sur l’UP3, dommage. C’est d’autant plus regrettable qu’elle permettait à l’UP 24 d’obtenir d’excellents résultats en termes de précision.

Du coup, même si le comptage des pas reste satisfaisant (marge d’erreur de 5%), l’UP3 perd en précision dans l’interprétation de la distance par rapport à son prédécesseur. Nous avons relevé un différentiel de distance d’environ 12%, là où l’UP3, une fois calibré, pouvait être sous les 5%. Dommage.

Une application sans défaut majeur

Qu’on l’utilise sur iOS ou sur Android, l’application mobile de Jawbone est toujours aussi claire et agréable, notamment grâce à sa très grande fluidité. Les différents menus sont répartis sous la forme de volets qu’on fait défiler horizontalement, notamment pour définir ses objectifs (nombre de pas et sommeil), une alarme ou encore des alertes d’inactivité. Celle-ci a pour but de nous inciter à bouger si le bracelet n’enregistre aucun mouvement pendant un temps défini par l’utilisateur.

En faisant défiler les menus vers le bas, on retrouve l’historique de ses mesures, mais aussi un espace coach, qui nous félicite lorsqu’on a atteint son objectif ou nous encourage en cas de fatigue.

Le menu d’accueil affiche instantanément les deux principales mesures : à gauche la durée du sommeil, à droite le nombre de pas effectués. Pour connaître les détails, il suffit ensuite de cliquer sur les différents pictos pour basculer sur une nouvelle fenêtre.

En cliquant sur le nombre de pas, on obtient alors l’analyse des efforts physiques, mais l’application nous paraît beaucoup trop généreuse dans l’estimation des calories brûlées. En effet, notre dépense totale après un calcul de 12 224 pas serait de 3122 calories, incluant 1172 calories dépensées « au repos ». Comprenez les calories dépensées par le corps tout au long de la journée. Et si nous avons en effet beaucoup marché le 27 juin, difficile pour autant de prétendre à une dépense de plus de 3000 calories, soit l’équivalent d’environ 3 heures de jogging, ou de judo ou de boxe…

Même constat du côté de l’analyse du sommeil. Les capteurs de bio-impédance, censés détecter avec précision lorsqu’on s’est endormi en s’appuyant sur la baisse du rythme cardiaque, révèlent des données inexactes.

Des phases de réveil alors que nous dormions, des phases de sommeil léger alors que nous étions encore réveillés, mais au calme en train de regarder un film et, surtout, une analyse du rythme cardiaque étonnant similaire toutes les nuits.

Le coup de grâce

Pour indiquer à l’UP3 qu’il doit basculer en mode sommeil, deux options sont possibles. La première, la plus simple, consiste à tapoter sur le bracelet pour le réveiller, puis à apposer longuement un doigt sur le bracelet jusqu’à ce que celui-ci vibre et affiche une icône (il est illisible, mais c’est censé être une lune) bleue. La seconde passe par le menu dédié de l’application. Et bien manque de chance pour nous, après seulement deux semaines de tests, le bracelet ne répondait plus et il fallait systématiquement passer par l’application. À 179 euros… c’est gênant.

Enfin, le UP3 offre une autonomie d’environ 6 jours, et se recharge par le biais d’un port USB via un adaptateur propriétaire et pas franchement pratique.

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