Un design raffiné peut-il être un argument de vente prépondérant dans le choix d’un smartphone ? Avec son Shine Lite, Alcatel a en tous cas fait ce qu’il fallait pour séduire le consommateur alors même que ce téléphone est vendu sous la barre des 200 euros.
Avec une part belle faite au chrome et au verre, le Shine Lite n’usurpe pas son nom et mise beaucoup sur son aspect brillant. Certains le trouveront clinquant, d’autres tout à fait à leur goût. C’est, en revanche, indiscutable : la finition de ce smartphone s’avère excellente, surtout à ce niveau de prix.
Des choix ergonomiques étranges
Question ergonomie, on regrette que le bouton de verrouillage soit placé tout en haut de la tranche droite, au-dessus des boutons de volume. Difficile de l’atteindre facilement du pouce droit. C’est également le cas du capteur d’empreintes digitales situé un peu trop bas au dos de l’appareil pour être pressé facilement avec l’index.
Si l’écran propose un contraste mesuré plutôt bon de 1 357:1, il est en revanche un à la peine en termes de luminosité, avec seulement 380 cd/m². Un peu juste pour être bien lisible, dans un environnement très lumineux, même si le haut contraste vient amoindrir ce défaut. Quoi qu’il en soit, la qualité d’affichage reste globalement satisfaisante, avec une résolution très correcte de 294 ppp.
Oublions les jeux
Avec son modeste processeur MediaTek MT6737 à seulement 1,3 GHz et ses 2 Go de RAM, le Shine Lite n’est pas non plus un foudre de guerre question performances. Malgré la définition seulement HD (720 x 1 280 pixels) de son écran 5 pouces, qui ne sollicite pas trop la puce graphique en 3D, le smartphone a du mal à gérer les jeux 3D un peu gourmands en ressources.
Nous avons ainsi mesuré seulement 25 images par seconde au test réalisé avec l’application Epic Citadel, ce qui est insuffisant pour nombre de titres. En revanche, la navigation dans l’interface s’avère globalement fluide, même si l’on se reprend parfois à tapoter plusieurs fois une icône pour lancer une application.
Autonomie et photo aussi à la peine
Malheureusement, le Shine Lite ne se rattrape pas non plus sur l’endurance. Pourtant doté d’une batterie a priori suffisamment puissante de 2 460 mAh, il ne fournit que 10 h 09 d’autonomie en appel, ce qui est vraiment peu, et 6 h 52 en utilisation polyvalente, un résultat tout juste passable. Peu de chances de passer le cap de la journée sans avoir à recharger.
Enfin, la photo n’est pas non plus au niveau. L’autofocus peine à faire le point rapidement même en environnement lumineux. En basse lumière, il se montre complètement dépassé et fournit des clichés très sombres et de piètre qualité. Même chose pour la vidéo avec un autofocus qui cherche là encore constamment à faire le point. Séquences partiellement floues garanties.
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