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Les cartes Nvidia GeForce GTX 1650 et 1660 carburent au Super

Nvidia adapte sa « Super sauce » à ses cartes graphiques milieu de gamme, les GTX 1650 et 1660. La première – la 1660 Super – arrive dès aujourd’hui dans le commerce et la seconde, la 1650 Super, fin novembre.

Après avoir amélioré les GeForce RTX 2060, 2070 et 2080, c’est au tour de leurs petites soeurs, les GeForce GTX de série 16 d’avoir droit à un petit lifting. Pourtant peu âgées, elles profitent toutes les deux d’un passage sous la marque Super de Nvidia. C’est-à-dire plus de performance, pour une consommation quasi identique et le tout, pour le même prix (« très compétitif », selon Nvidia).

La GeForce GTX 1660 Super et la GTX 1650 Super arrivent, respectivement, ce 29 octobre pour la première, à un prix de 250 euros environ soit le même que celui de la 1660 classique (et qu’une Radeon RX 590 overclockée).

La seconde va se faire un peu plus désirer. Elle sera disponible le 22 novembre à un prix encore indéterminé pour le moment.

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Prix qui, dans un cas comme dans l’autre, n’est qu’une donne de départ. Nvidia ne produit pas de modèles de 1650 et 1660 Super en propre et donc ne donne qu’une base tarifaire.

L’entreprise laisse ses partenaires les personnaliser à loisir. Le tarif final dépendra donc des changements effectués par les marques (Asus, Gigabyte, MSI, Zotac, etc.) tant au niveau des vitesses des composants que des solutions de refroidissement pleines de cuivre et de ventilateurs (à LED dans certains cas).

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A noter enfin, les deux nouvelles Super vont prendre la place des modèles classiques dans la gamme GTX qui va se décliner comme suit : 1650 Super, 1660 Super et 1660 Ti. La GTX 1660 Ti se maintient et incarne le haut du panier sur cette tranche de prix, tout en conservant tous ses attributs techniques à l’identique.

Passage massif à la GDDR6 : une bande passante en hausse

Nvidia a communiqué quelques données techniques (justement) et des chiffres lors de la présentation des GTX 1660 et 1650 Super. Toutes deux continuent de profiter des processeurs graphiques de génération Turing, comme les RTX. On rappelle que la différence entre les GTX et les RTX est simple : les premières n’ont pas d’unités dédiées à l’IA (Tensor Core) ou au ray tracing (RT Cores).

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Côté mémoire, Nvidia frappe un grand coup (pour faire concurrence à la dernière RX 5500 d’AMD surement) et annonce que les deux cartes seront dotées de modules GDDR6 (contre GDDR5 jusqu’à présent).

La GTX 1660 Super c’est :

  • 1,5x plus de puissance que la très bonne GTX 1060, en Full HD.
  • Par rapport à la 1660 c’est entre 5 et 15% de mieux.
  • 6 Go de mémoire GDDR6 à 14 Gbps (contre 6 Go GDDR5 à 8 Gbps).
  • Bande passante mémoire de 336 Go/s (contre 192 Go/s). Un sacré bond.
  • Vitesses : 1530 MHz en mode de croisière, 1785 MHz en mode Boost.
  • Alimentation : 6 ou 8 broches (plus suivant les modèles customs).

La GTX 1650 Super c’est :

  • 2x plus de performances que la 1050 en Full HD.
  • Par rapport à une 1650, 40% de plus en moyenne lissée.
  • 4 Go de GDDR6 12 Gbps (contre 4 Go GDDR5 à 8 Gbps)
  • Bande passante à 192 Go/s (contre 128 Go/s).
  • Vitesses : 1530 MHz de base et 1725 MHz en Boost.
  • Alimentation : Non (mais 6 broches possibles sur les modèles customs)

De nouvelles technos pour améliorer et streamer l’image

Nvidia profite du lancement de ces deux nouvelles cartes pour introduire officiellement de nouvelles façons d’améliorer ou transformer la qualité de l’image d’un jeu. La première, c’est ReShade qui est accessible via Ansel (super photographe pour les jeux) et FreeStyle (filtres de traitement) de GeForce Now. Elle offre la possibilité d’appliquer un traitement d’imagerie à tous les jeux (650 supportés avec des restrictions sur les titres eSport), sans avoir à être installée et paramétrée pour chaque titre.

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Seconde façon d’améliorer les polygones, l’Image Sharpening (qui fait écho au Radeon Image Sharpening d’AMD). Ce filtre était présent dans FreeStyle jusqu’à présent et élit maintenant domicile dans les pilotes. Ses effets sont à régler par l’intermédiaire de réglettes dans le panneau de contrôle Nvidia et peuvent être appliqués jeu par jeu.

En gros, le but est d’améliorer les contours, les détails et quelques autres éléments du décor sans avoir à toucher les options graphiques du jeu. Une sorte de traitement de surface qui s’applique à toutes les images générées par la carte graphique. Il est même possible d’upscaler le rendu de certains jeux. Une fonction que nous ne manquerons pas de tester prochainement puisqu’elle est compatible avec tous les jeux DirectX 9, 11 et 12 et que la prise en charge des APIs Vulcan et OpenGL est en approche.

Enfin, on mentionnera l’arrivée du même encodeur d’images de classe Turing que celui des RTX au sein de la GeForce GTX 1660 Super. En clair, c’est une partie de la puce qui va vous permettre d’utiliser le GPU pour vos streams et non le processeur de la machine. Nvidia annonce que la qualité est nettement meilleure en utilisant son encodeur que celui d’un CPU, avec des détails plus fins, des textes plus lisibles et un plus grand nombre d’images par seconde calculées.

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