Medion Akoya P5314 : la promesse
Sur le papier, l’Akoya P5314 s’annonce comme un PC de bureau plutôt bien équilibré. Ici, on ne fait pas dans la démesure, mais on assure une bonne base technique, en adéquation avec le prix (799 euros). Ainsi, cet Akoya embarque un processeur quatre cœurs Intel Core i5 cadencé à 3 GHz, 6 Go de mémoire vive, une carte graphique Nvidia GeForce GTX 560 et un disque dur de 2 To. A ce niveau de prix, il concurrrence des machines comme l’Aspire Predator G3610-039 d’Acer. Voyons comment il s’en sort.
Medion Akoya P5314 : la réalité
Le design de cet Akoya est assez quelconque, avec une façade noire brillante, des trappes pour masquer le graveur DVD et les connecteurs en façade (deux ports USB, un minimaliste lecteur de carte mémoire ainsi que des prises casques et micro). On ne peut pas dire que Medion ai soigné les détails. Au contraire, on relève assez rapidement quelques fautes de goût… ou tout du moins des erreurs de conception.
Des boutons et connecteurs mal disposés
De par son format, l’Akoya P5314 est – comme la grande majorité des PC de bureau – une machine qui sera posée au sol, sous ou à côté du bureau. Partant de ce postulat, nous pointons plusieurs erreurs. Tout d’abord, le bouton de mise en marche de la machine est situé tout en bas de la tour, à une dizaine de centimètres du sol. Par conséquent, il faudra se pencher pour mettre l’engin en route. La technique du « pointu du pied » marche aussi, mais attention la casse. Toujours en façade, on aurait aimé que les connecteurs USB soient déportés sur le haut de la tour.
Mais c’est pire à l’arrière du boîtier. A l’exception des ports DVI et HDMI, toute la connectique de ce PC (2 PS/2, 4 USB 2.0 et le port Ethernet) est placée – là encore – tout en bas du boîtier. Voilà qui ne manquera pas de bien retenir la poussière et, à l’occasion du ménage, de prendre des coups d’aspirateur ou de balai.
Une plate-forme pour jouer en Full HD
Pour le reste, ce Medion Akoya P5314 est plus performant que son rival précédemment cité chez Acer. Les scores sous PCMark Vantage (10 533 points) et 3DMark Vantage (15 055 points) sont même meilleurs que ceux obtenus par l’Alienware X51 dans sa version à 1 099 euros que nous avons testé dernièrement. Accordons toutefois au X51 de Dell d’associer une partie de son prix à la conception d’un boîtier très compact.
L’Akoya P5314 montre donc qu’il est capable de jouer avec un bon niveau de détails jusqu’en Full HD. A ce régime, la machine maintient une image fluide et donc un bon confort de jeu. Au-delà de cette résolution, les performances chutent et passent sous la barre critique des 25 images par seconde s’il s’agit de jeux récents et aux graphismes un peu poussés.
De bons à-côté…
Parmi les atouts de ce PC figure le vaste espace de stockage. Malgré la pénurie et la flambée des prix des disques durs dues aux inondations en Thaïlande, Medion livre ici une unité de 2 000 Go. De quoi voir venir. Toutefois, plusieurs alternatives sont possibles pour augmenter facilement la capacité de stockage. Tout d’abord, il reste un emplacement à l’intérieur du boîtier pour ajouter un second disque dur. Mieux, le châssis de ce PC dispose d’un rack amovible en façade dans lequel il suffit de visser un disque dur.
D’autre part, les oreilles sensibles apprécieront le ronronnement somme toute assez discret de l’Akoya P5314. Lorsque la machine est sollicitée à pleine puissance (tant sa partie graphique que son processeur), notre sonomètre ne mesure que 42,8 dB à 50 cm, en face de la machine. Posé au sol, elle devrait s’avérer encore plus discrète.
La consommation quant à elle est tout à fait classique pour une telle machine, avec un pic à 250 watts à pleine charge. Enfin, pas question de transformer votre espace de travail ou de jeu en sauna ! Notre caméra thermique n’a mesuré qu’une température de 53,8 degrés au point le plus chaud (à l’arrière de la tour).
… et de moins bons
Du côté des périphériques, le bilan est moins bon. L’ensemble clavier (filaire PS/2) et souris (optique filaire USB) ne colle pas franchement avec les attentes des joueurs. On reconnaîtra toutefois un bon confort à ce clavier, à condition d’aimer la frappe courte et douce.
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