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Test : Un disque dur Ethernet pratique mais pas rapide

Le disque dur réseau de Freecom fonctionne, certes, mais lentement. On lui pardonne vu son prix et son interface USB 2.0.

L'avis de 01net.com

Freecom Network Drive 500 Go

Les plus

  • + Le design
  • + Le port USB 2.0
  • + L'assistant de configuration
  • + Le prix

Les moins

  • - Rien
Voir le verdict

Fiche technique

Freecom Network Drive 500 Go

Format 3,5 pouces
Capacité de stockage 500 Go
Vitesse de rotation 7200tr/mn
USB 3 Non
Voir la fiche complète

Freecom Network Drive 500 Go : la promesse

Freecom ne s’y est pas trompé en proposant à un prix tout à faitabordable son Network Drive. Non seulement ce disque dur bénéficied’une interface réseau Ethernet, mais il propose également un port USB2.0 pour ceux qui voudraient l’utiliser directement connecté à unemachine. Si tout cela représente une jolie petite somme d’atouts,encore faut-il que l’ensemble soit facilement configurable etutilisable. C’est parti pour une petite prise en main.

Freecom Network Drive 500 Go : la réalité

Design épuré et moderne, le boîtier du Freecom, tout d’aluminium
revêtu, est un vrai plaisir pour l’oeil. Lorsqu’il est allumé, une
partie de sa façade avant se rétroéclaire en bleu électrique pour
mieux afficher certaines informations, comme la taille du disque dur.
En l’occurrence, il s’agit du modèle 500 Go. Sur la façade arrière, pas
de révolution, on trouve bel et bien les ports USB et Ethernet promis.
Un bouton permet de l’allumer et de l’éteindre. Pas d’interrupteur pour stopper ou
lancer un éventuel ventilateur, il n’y en a pas. Du coup, la surface du
boîtier a très vite tendance à devenir chaude. Idéal pour tenir un mug
de thé à la bonne température.

Rapide survol de l’USB

Passons sur l’utilisation via la
connexion USB. Que ce soit sous Windows Vista, XP ou Mac OS X, le
disque est reconnu et disponible presque immédiatement. Les taux de
transfert obtenus se tiennent dans un mouchoir de poche sur ces trois
OS et oscillent entre 18 et 25 Mo/s. Soit, en plein dans la fourchette
de vitesses moyennes. Signalons juste pour les accrocs de la sécurité
que les répertoires créés et protégés par un mot de passe pour une
utilisation en réseau peuvent être ouverts sans avoir à montrer patte
blanche quand on s’y connecte en USB. Mais justement intéressons-nous à
l’utilisation en réseau.

Une configuration simple mais compliquée

Comme beaucoup
d’autres disques durs réseau, le Network Drive se configure dans un
premier temps en utilisant un logiciel dédié, appelé
Freecom Network Storage Assistant. En revanche, il doit être d’abord
branché directement à un PC via le port Ethernet. Pour la simple et
bonne raison que Freecom lui a attribué une adresse IP qui ne peut pas
être changée autrement. Depuis l’assistant, on demande donc que le
disque prenne une adresse IP à la volée, puis on le débranche du PC,
pour le brancher au routeur. Une manipulation supplémentaire, qui ne
complique pas réellement la configuration, mais dont l’intérêt reste à prouver.

Dès lors, le disque peut être utilisé en réseau ou peut être
configuré plus avant depuis son interface HTML. Il est ainsi possible
de créer de nouveaux utilisateurs et de nouveaux répertoires,
éventuellement protégés par un mot de passe. Ces dossiers sont ensuite
accessibles, soit comme s’il s’agissait d’un disque local (en leur
attribuant une lettre de lecteur distant, par exemple), soit grâce au
serveur FTP. Ce dernier rend possible leur consultation depuis un
ordinateur n’appartenant pas au réseau local, pour autant que le
nécessaire ait été fait au niveau du routeur.

L’Ethernet prend son temps

Quoi qu’il en soit, à l’usage, les taux de transfert varient
énormément au sein du même réseau selon les systèmes d’exploitation
utilisés et les moyens de connexion (filaire ou sans fil). Et même en
Ethernet, les débits varient de 3 Mo/s entre le disque et un PC
équipé de Windows XP à moins de 1 Mo/s entre le disque et Vista,
pourtant installé sur la même machine. Il faut donc savoir se montrer
patient ou alors se contenter de transférer des petits fichiers. En
tout cas, il paraît illusoire, sauf à le faire de nuit, de sauvegarder
des données automatiquement sur ce volume. Sans compter que l’accès à
certains répertoires protégés par un mot de passe pose quelquefois
problème depuis Vista.

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