Philips Aurea 42PFL9900D : la promesse
Ce téléviseur Aurea réserve bien des surprises. En plus d’être objet de luxe et un superbe écran de cinéma Full HD 1080p, il dispose du système de rétro-éclairage Ambilight Spectra, des fameuses enceintes invisibles chères à Philips et de différentes technologies d’optimisation de l’image qui devraient faire toute la différence. Voyons si c’est réellement le cas…
Philips Aurea 42PFL9900D : la réalité
Une connectique suffisante
Une fois l’écran posé sur son pied et vissé, vient l’heure du raccordement des sources. Sont à disposition de l’utilisateur : 3 entrées HDMI (1.3), une entrée/sortie audio numérique coaxiale, une sortie audio analogique, une interface pour carte d’abonnement TV, deux Péritel RVB, une entrée YUV, une entrée audio analogique et sur le côté, des entrées audio/vidéo Composite doublées S-Vidéo, un sortie casque et un port USB.
Perfect Pixel HD : le Quitte ou Double
L’interface utilisateur, toute bleutée, est splendide et propose d’agir sur les différents paramètres d’affichage. Notamment, l’activation ou non du circuit Perfect Pixel HD, censé améliorer la précision de l’image. Et c’est vrai qu’en activant ce mode, l’image gagne en relief et le niveau de détails augmente. Le circuit se charge, en effet, des conversions numérique/analogique (et inversement), il réduit le niveau de bruit, améliore le piqué et offre une image épurée très agréable. Sur la plupart des sources diffusées, en tout cas, le résultat s’est avéré convaincant, même si, par moments, l’image a eu tendance à troquer son naturel cinéma pour une numérisation disgracieuse.
Des réglages à manier avec précaution
Les autres modes d’optimisation sont à utiliser avec parcimonie, comme nous l’avons déjà constaté sur d’autres téléviseurs de la marque. La pertinence du HD Natural Motion, dont le but est de fluidifier et d’améliorer la qualité des images HD, reste toujours aléatoire. Le mode de contrastes dynamiques intensifie les noirs et fait ressortir davantage de détails dans les scènes sombres, mais a contrario, rend l’image trop agressive sur les scènes lumineuses. Gare donc. Quant au 100Hz Clear LCD, en corrélation avec une dalle extrêmement réactive (3 ms), il est là pour bichonner les sources télévisuelles et les rendre plus douces, plus fluides, sans pour autant être indispensable. Le téléviseur propose également un mode de renforcement des couleurs, des réducteurs de bruit et la fonction d’ajustement automatique Active Control. Une panoplie de gadgets à manier avec précaution.
Egalisation et diaporama musical
La section audio n’a pas été délaissée puisqu’il est possible d’effectuer une égalisation du signal sur 5 bandes de fréquences. Sans oublier la présence du mode Virtual Dolby Surround et d’un système d’ajustement automatique du volume, disponible à la fois sur les chaînes et sur les différentes sources connectées. La prise USB, quant à elle, permet de profiter de vos photos JPEG et de vos fichiers musicaux MP3 sans avoir à les graver sur un disque optique. Il suffit de connecter le périphérique USB sur le port situé sur le côté du téléviseur pour que le nom de l’appareil apparaisse dans la zone Multimédia. Ensuite, la navigation se fait de manière classique par l’intermédiaire d’une arborescence constituée de répertoires et de fichiers. Il est d’ailleurs possible de régler les transitions et leur temporisation, mais aussi d’ajouter une musique de fond. C’est toujours ça…
Un bel écran de cinéma
Sur le plan des performances pures, l’Aurea de Philips fait un boulot assez remarquable. Il s’agit là, en effet, d’un superbe écran de cinéma. Et ce, quelle que soit la source. Le désentrelacement des DVD, l’upscaling HD, le traitement vidéo, tout est vraiment très pointu. Même les DVD finissent par ressembler à des Blu-ray sur ce téléviseur. La palette colorimétrique est suffisamment large pour respecter les teintes chair et pour produire des couleurs aussi naturelles que possible. Un avantage très appréciable. Le bruit vidéo est quasiment absent, la dalle est hyper véloce, les contrastes convaincants et les sources HD sont maîtrisées à la perfection. À l’écran, en 1080p, c’est une tuerie. On peut toujours reprocher à quelques scènes sombres, leurs noirs bouchés et leur manque de détails, mais globalement, l’image est affichée avec finesse et brio.
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