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Test Olympus TG-810 : un compact renforcé correct en photo, pas en vidéo

Beau et bien construit, le TG-810 pâtit cependant d’un mode vidéo médiocre et d’une interface austère.

L'avis de 01net.com

Olympus TG-810

Les plus

  • + Résistant à l'immersion, aux chutes et au froid
  • + Fiche technique décente
  • + Écran 920 000 points
  • + GPS
  • + Prix de lancement honnête

Les moins

  • - Quid de l'autonomie avec le GPS activé ?

Qualité photo

2.5 / 5

Qualité vidéo

2.5 / 5

Ergonomie et fonctionnalités

3 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 22/06/2011

Voir le verdict

Fiche technique

Olympus TG-810

Définition du capteur 14 Mpx
Ouverture max en grand angle 3.9
Ouverture max en téléobjectif 5.9
Zoom optique 5 x
Ecran (diagonale) 7.6 cm
Voir la fiche complète

Olympus TG-810 : la promesse

Légitime dans le segment des compacts renforcés, Olympus l’est assurément : la marque nippone fut en pointe dans le secteur et considère toujours cette niche avec beaucoup d’attention. Il suffit de compter le nombre de références de la dernière collection – trois modèles – pour se rendre compte de l’intérêt du fabricant pour ces appareils costauds. Le modèle haut de gamme, le TG-810, est-il au niveau de la concurrence, et notamment du Panasonic Lumix FT3 ?

Olympus TG-810 : la réalité

Du côté de la qualité de construction, Olympus n’a pas de leçon à recevoir : son appareil est sans reproche. Conçu comme une porte d’abri anti-atomique, le TG-810 inspire une pleine confiance. Laquelle résiste à l’épreuve du feu. Ou plutôt de la chute : lancé sur un bureau, lâché à hauteur d’homme sur le sol de notre laboratoire, transporté sans ménagement dans un sac à dos au fond innommable, il n’a point bronché. Idem pour l’immersion dans une baignoire : blindé et étanche, le TG-810 !

Optique protégée

Dans les compacts renforcés, l’optique est intégrée dans l’appareil – on parle d’optique périscopique. Cela permet d’éliminer le bloc optique externe, talon d’Achille de l’appareil. Ici, Olympus a poussé la protection encore plus loin en dotant la lentille frontale de l’optique d’un opercule métallique qui s’ouvre à l’allumage et se ferme à l’extinction, mettant ainsi l’appareil à l’abri de l’une des dernières menaces : la rayure de l’objectif.

Qualité d’image convenable

Sans être mauvais, le capteur n’arrive pas à égaler ceux des Panasonic FT3 et Sony TX10 : si la stabilisation est convenable, la gestion du bruit est en-deçà de ce que les autres proposent. En basses lumières, les clichés sont honnêtes en grand-angle, souvent flous dès que l’on zoome un peu. En pleine lumière le rendu des images est bon : le lissage est assez fort mais ne se remarque qu’en zoomant à fond. Les couleurs sont suffisamment punchy pour une clientèle grand public.

Vidéo en retrait

C’était et cela reste une faiblesse de l’opticien japonais : le mode vidéo 720p est juste passable. En plein soleil, les blancs sont brûlés, les noirs, sous-exposés. La stabilisation est de bon niveau mais la définition de l’image est largement moindre que sur le TX10, qui offre, lui, du 1080i. Et on comprend, en se penchant sur le fichier final, pourquoi Sony enterre Olympus : les fichiers vidéo du TG-810 offrent un débit vidéo de 8 Mbit/s contre 24 Mbit/s pour le TX10. Les jeux étaient faits d’avance.

Bon écran, interface spartiate et mode panorama raté

Affichant 920 000 points, l’écran antireflet de ce TG-810 est à la fois agréable à regarder et précis dans l’évaluation de la netteté des images. Ça change des appareils à 100 euros. Ce luxe visuel est contrebalancé par des menus au look très années 1950, à la fois désuets et spartiates. Olympus gagnerait à copier la concurrence.
Quant à la fonction panoramique, nous n’avons jamais pu obtenir un résultat satisfaisant – images tronquées ou mal assemblées, « échec » annoncé par l’appareil. Et ici, même notre médiocrité ne peut être utilisée comme excuse : cela n’expliquerait en rien pourquoi nos moignons malhabiles arrivent pourtant à obtenir de très bons résultats avec les appareils concurrents, Sony TX10 en tête.

Un GPS dur de la feuille

Quant au GPS intégré dans ce petit compact, s’il n’est pas inefficace, il n’est pas non plus très performant : il nous a fallu jusqu’à 20 minutes pour récupérer le signal du satellite. Il ne faudra donc pas être pressé au moment de l’initialisation ni le laisser constamment activé – ce qui consommera malheureusement la batterie en tâche de fond.

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