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Test : MacBook Pro 17 pouces, ou quand Apple montre l’exemple

Incontestable réussite, le MacBook Pro 17″ Unibody a bien quelques petits défauts, mais sait aussitôt les faire oublier.

L'avis de 01net.com

Apple MacBook Pro 17 pouces 2,66 GHz - Modèle janvier 2009

Les plus

  • + La coque Unibody
  • + Le design
  • + Le pavé tactile
  • + Le poids réduit
  • + La puissance
  • + L'autonomie annoncée

Les moins

  • - L'absence de HDMI et d'eSata

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 31/03/2009

Voir le verdict

Fiche technique

Apple MacBook Pro 17 pouces 2,66 GHz - Modèle janvier 2009

Processeur Intel Core 2 Duo P9600
Mémoire vive 4096 Mo
Capacité de stockage principal 320 Go
Taille d'écran 17 "
Puce graphique Nvidia GeForce 9600M GT
Voir la fiche complète

Apple MacBook Pro 17 pouces 2,66 GHz – Modèle janvier 2009 : la promesse

Oublié des mises à jour annoncées en octobre 2008, le MacBook Pro 17 pouces a été le dernier à adopter la coque Unibody, taillée dans une seule pièce d’aluminium. Un changement de design extérieur, qui l’affine, l’allège, et s’accompagne à l’intérieur de mises à jour d’importance. On retiendra principalement trois points. En premier lieu, la nouvelle plate-forme cadencée à 1067 MHz, ce qui se signifie une fréquence bus système plus élevée, avec l’introduction de mémoire vive DDR3, plus performante. Sans oublier, en deuxième lieu, les nouvelles cartes graphiques de Nvidia étrennées par le MacBook Pro 15 pouces, le combo GeForce 9400M pour l’autonomie et GeForce 9600M GT pour la puissance. Enfin, en troisième lieu, la nouvelle batterie ultrafine, capable de supporter 1000 charges, soit l’équivalent de trois ans de fonctionnement et qui, selon Apple, garantit 8 heures d’autonomie. Une trilogie de nouveautés qui assure a priori une bonne base. Mais le MacBook Pro 17 pouces tient-il ses promesses confrontées à la réalité?

Apple MacBook Pro 17 pouces 2,66 GHz – Modèle janvier 2009 : la réalité

Le portable de 17 pouces d’Apple a toujours, malgré un prix longtemps jugé excessif, été une référence. Une sorte de «Graal informatique». Une machine à la fois belle, relativement portable et surtout puissante. Apple se devait donc, avec cette nouvelle mouture, de respecter cet engagement, de maintenir la barre très haut.

Extérieur jour

La première bonne nouvelle avec l’arrivée du MacBook Pro est pour l’oeil. Enfin un nouveau design, enfin du changement. Le boîtier est affiné, un peu allégé et bénéficie de tous les avantages -et inconvénients- introduits dans le MacBook Pro 15 pouces. Pour les inconvénients, à l’usage, on notera surtout la disparition du port FireWire 400. Il faudra se rabattre sur un adaptateur FireWire 800 vers 400 pour utiliser ses disques et autres caméscopes ou alors adopter un des trois ports USB intégrés. Le Mini DisplayPort remplace le mini DVI, un choix technologique pertinent, mais qui aurait pu, peut-être, susciter un petit geste de la part d’Apple. Pour une machine professionnelle (de ce prix), il aurait été bon de lui adjoindre gratuitement, de série, un adaptateur Mini DisplayPort vers VGA, par exemple. Une politesse, la moindre des choses, qui aurait mis en adéquation la finition matérielle et la finition du service.
Quand on se concentre sur le dessus de la machine, on découvre l’écran rétro-éclairé par LED, avec des couleurs fortes et agréables, très lumineux, suffisamment en tout cas pour que les reflets ne soient pas gênants. Vient ensuite le pavé tactile multitouch, qui est une véritable bénédiction une fois qu’on l’a adopté. Une synthèse du savoir-faire Apple en matière d’ergonomie. Nous avons juste connu un petit souci de réactivité lors de notre test, qui a disparu après redémarrage. On passera rapidement sur le clavier rétro-éclairé pour un confort de frappe incroyable de jour comme de nuit. Les claviers sur les portables Apple ont toujours été des «rolls» de la frappe kilométrique.

Intérieur nuit, mais pas à la productivité

A l’utiliser, dans des tâches quotidiennes, (surf, e-mails, musique et photo), on sent évidemment un gain de puissance, une plus grande souplesse de fonctionnement. Que des tests confirment en y adjoignant un pourcentage, environ 10% de mieux que le MacBook Pro 17 pouces précédent sur les applications Mac Office par exemple. Une bonne performance qui tient aussi aux dernières mises à jour de la suite logicielle de Microsoft.
Mais on constate également une plus grande fluidité et un véritable gain de puissance dans des applications professionnelles. L’exécution des tâches est beaucoup plus rapides qu’elles soient gourmandes en puissance processeur ou en mémoire vive. On ne fera pas l’affront de le comparer à un PowerMac G5, qu’il enfonce allègrement. En revanche, si on le pose à côté de son prédécesseur, le MacBook Pro 2,4 GHz, on obtient un gain de puissance avec ces applications de type Photoshop de l’ordre de 10 à 15% en fonction des tâches demandées. Un ordre d’idée qu’on retrouve d’ailleurs (plus proche de 10% toutefois) lors de nos tests d’exécution multitâche (encodage de fichier son, compression d’archive, etc.). Le 17 pouces est donc un petit monstre de puissance. Pour ceux qui hésitent entre le MacBook Pro 17 pouces et le modèle haut de gamme 15 pouces, le gain global de puissance entre ces deux ordinateurs est minime, mais réel, à environ 5%, sur un ensemble de tests réalisés avec la GeForce 9600M GT activée.
Quand on se fait le plaisir de lui installer des jeux (sous Mac OS X, ou depuis Windows Vista, nous l’avons même testé avec Windows 7 et tout allait bien après installation des pilotes), il se comporte très correctement. Les derniers jeux le feront certes un peu souffrir mais il s’acquittera avec un nombre d’images par seconde tout à fait honnête de la plupart des jeux. De GTA IV à Crysis en passant par Far Cry 2. Une machine professionnelle assurément, de joueur occasionnel, pourquoi pas.

Autonomie de netbook…
Mais le plus colossal dans cette machine est bien son autonomie. Certes, on peut se plaindre qu’il faille fermer puis ouvrir sa session pour passer de la 9600M GT à la 9400M, mais le MacBook Pro avec son écran rétro-éclairé par LED, son clavier lumineux est un monstre d’autonomie. En productivité, à savoir Wi-Fi activé, Bluetooth coupé, écran presque à fond en luminosité, Word ouvert et sollicité, plusieurs navigateurs, un client e-mail en fonction, iTunes en tâche de fond, plus diverses autres applications appelées à se lancer puis se refermer, nous avons atteint presque 7h45min d’autonomie avec la 9400M et 7h avec la 9600M GT. Il est vrai que nous n’avons certes pas trop sollicité cette dernière avec des jeux ou d’importants calculs graphiques. Quoi qu’il en soit, la performance est impressionnante. Devant un tel résultat, reste juste à regretter, éventuellement, que la batterie soit intégrée dans le boîtier et qu’il faille une intervention en atelier pour la changer.
Pour autant, deux arguments viennent amoindrir ce grief. Le premier, les batteries amovibles sont intéressantes quand on veut augmenter l’autonomie de son portable en emportant deux batteries. Ici, c’est impossible mais pas forcément utile. Ensuite, le 17 pouces a beau être plutôt léger par rapport à certains de ses concurrents, à moins de 3 kg, il reste surtout un transportable plutôt qu’un portable. Qui veut un portable pro chez Apple, pour bouger régulièrement, se tournera traditionnellement plutôt vers le 15 pouces. Lui aussi étant une machine très performante.

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