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Test L’Oyo : une liseuse de bonne qualité à prix imbattable

Pour moins de 150 euros, Chapitre et France Loisirs proposent une liseuse d’e-books de taille standard et bien équipée.

L'avis de 01net.com

Chapitre et France Loisirs Oyo

Les plus

  • + Fin et léger
  • + Compatibilité Epub

Les moins

  • - Rien

Ecran

2.5 / 5

Confort d'utilisation

3 / 5

Formats et services

2.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 31/12/2010

Voir le verdict

Fiche technique

Chapitre et France Loisirs Oyo

Fréquence processeur 400 GHz
Quantité de mémoire vive (en Mo) 128 Mo
Capacité de stockage 2 Go
Taille d'écran 15.24 "
Voir la fiche complète

Chapitre et France Loisirs Oyo : la promesse

Commercialisée depuis le 30 octobre, la liseuse des libraires Chapitre et France Loisirs s’attaque au marché du livre numérique avec un prix particulièrement modéré (149 euros), ses concurrentes étant vendues entre 200 et 250 euros. Comme le FnacBook ou le Cybook Orizon (de Bookeen), l’Oyo s’appuie sur la technologie d’encre électronique Sipix et affiche un écran de 6 pouces (15,2 cm de diagonale) avec 16 niveaux de gris. Dispose-t-elle pour autant d’atouts suffisants pour convaincre ? Notre avis après l’avoir testée.

Chapitre et France Loisirs Oyo : la réalité

Coque plastique blanche cerclant l’écran, épaisseur de 1,1 cm, quatre boutons de navigation… l’Oyo n’est pas la plus design des liseuses, mais sa sobriété séduit, ne venant en aucune façon perturber la lecture. Dotée d’un écran tactile capacitif, elle se pilote au doigt.
Une simple pression depuis le menu général permet d’accéder au principal : la bibliothèque chargée dans la mémoire interne (1,6 Go mis à disposition sur les 2 Go), les quatre derniers ouvrages en cours de lecture, la librairie Chapitre, la partie médias (pour afficher des photos et écouter de la musique) et l’accès aux réglages. Un menu clair et efficace, à l’image de l’organisation de la bibliothèque par titres, par auteurs ou par derniers ouvrages consultés. La prise en main se révèle donc rapide.

Une bibliothèque qui s’enrichit sans ordinateur

Grâce à une connectique de type Wi-Fi et à une librairie associée – celle de chapitre.com, soit environ 3 000 références -, il est possible, après création d’un compte protégé par un mot de passe, d’acheter puis de télécharger des livres directement depuis l’Oyo. Très pratique, lorsqu’on n’a pas d’ordinateur sous la main, mais gourmand en énergie (à désactiver impérativement après utilisation sous peine de réduire à peau de chagrin l’autonomie, correcte, de la liseuse).

Précisons toutefois que l’écran tactile, de petite taille, n’est pas d’une grande réactivité, choisir un roman de la librairie en ligne peut devenir long et fastidieux. Quoi qu’il en soit, il reste possible, fort heureusement, d’acheter des ouvrages sur n’importe quelle autre librairie en ligne (y compris celles de la concurrence, telle la Fnac) ou de télécharger gratuitement des livres tombés dans le domaine public (sur feedbooks.com par exemple), puis de les transférer grâce au câble USB joint dans la mémoire flash interne de l’Oyo. Seule condition requise : que ces titres soient au format ePUB ou PDF. Et ce n’est pas un problème, étant donné que le format ePUB s’est largement imposé en France ces dernières années.

Un écran qui s’appuie sur la technologie Sipix

L’appareil souffre d’un défaut, qui pourra en agacer certains même s’il est en passe d’être corrigé : la lenteur. Mettre en route l’appareil, ouvrir un livre prend quelques secondes de plus qu’avec la plupart des autres liseuses. Pas très grave, on n’effectue pas ces tâches toutes les 10 secondes.
En revanche, il fallait compter, au moment de la commercialisation de l’Oyo, plus de 3 secondes pour tourner une page. Un laps de temps deux à trois fois plus important que chez les concurrents. Heureusement une récente mise à jour du firmware (réalisée en Wi-Fi sur une simple invitation du système) a en bonne partie corrigé le problème : tourner la page prend désormais moins de 2 secondes.

La lisibilité de l’écran se révèle assez satisfaisante, comme d’ailleurs avec la plupart des readers à encre électronique, même si la technologie Sipix plaît globalement moins que les dernières technologies E-Ink (tel l’E-ink Pearl sur les Sony PRS-650 et 350 ou sur le dernier Kindle d’Amazon).
Le Sipix livre des écrans un peu plus sombres, tirant sur le vert plus que le blanc, ils semblent moins nets et moins contrastés. En l’absence de tout rétroéclairage – une caractéristique propre à toutes les liseuses -, il semble plus difficile de lire en cas de luminosité un peu faible. Cependant, le confort est infiniment supérieur à celui délivré par un écran TFT, fatigant à la longue pour les yeux !

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