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Test : Geeks!me GME1, la montre pour geeks coquins et sportifs

Pour la Saint-Valentin, vous cherchez un cadeau à la fois utile et original pour votre geek de moitié ? La montre connectée GME1 devrait être un bon choix, pour booster ses journées et pimenter vos nuits !

L'avis de 01net.com

Geeks!me GME1

Conception

3.5 / 5

Autonomie

4 / 5

Fonctions

3.5 / 5

Equipement

3.5 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 12/02/2016

Voir le verdict

Fiche technique

Geeks!me GME1

Podomètre Oui
Réglage de l'amplitude des foulées Oui
Voir la fiche complète

Geeks!me GME1 : la promesse

Quand une jeune société espagnole, Geekme, promet une montre connectée capable de surveiller aussi bien l’activité physique, le sommeil que l’activité sexuelle, on saute dessus. Sans mauvais jeu de mot, bien sûr. Et, comme la Saint Valentin est dans deux jours, on se dit que cela tombe à point nommé pour (re)motiver un partenaire à se prendre en main. Dans tous les domaines. Test de la montre 2.0 GME1 destinée aux « Life Lovers ».

Geeks!me GME1 : la réalité

Trop volumineuses, trop lourdes ou trop vite déchargées, les trackers d’activités déguisés en montres connectées n’ont pas toujours que des qualités. Surtout que ce sont des appareils dont les geeks attendent beaucoup, tout de suite, et qu’ils ne sont pas forcément un public facilement rassasié. La GEM1 de Geeks!me pourrait toutefois bien les amuser voire les contenter, car elle est vendue moins de 100 euros et propose bon nombre de fonctionnalités àa la fois sympatiques et originales.

Précisons en premier lieu que cette montre n’est pas 100 % connectée. Elle est incapable, pour le moment, de relayer les notifications d’un smartphone ou d’une tablette. Cependant la société espagnole n’a pas définitivement exclu cette perspective. Mieux, il semble qu’elle oeuvre à proposer ce service, via une future mise à jour du logiciel interne de la toquante.

Pour l’heure, la seule interaction qu’offre la GME1 avec un appareil mobile, c’est le transfert des données d’activités recueillies vers l’application à installer sur le smartphone ou la tablette et ce, via une liaison sans-fil Bluetooth (une appli gratuite pour Android ou iOS). Au passage, on notera que la montre a bonne mémoire puisqu’elle peut contenir un mois de données avant de commencer à effacer les plus vieilles au profit des plus récentes.

Pas plus volumineuse qu’une montre traditionnelle

Si les premières photos que nous avions vues de la GME1 laissaient penser qu’elle serait imposante, une fois la boîte reçue et la montre déballée… il n’en est rien. Cette dernière s’avère de taille relativement standard avec une épaisseur qui n’est pas plus élevée que celle d’une montre traditionnelle (0,95 cm). Elle pèse 26 grammes et une fois au poignet, elle sait se faire discrète.

Amovible, le bracelet en caoutchouc livré avec le GME1 dispose d’un fermoir en métal et il est ajouré en son centre pour accueillir le cœur du dispositif, à savoir le tracker d’activités reprenant la forme d’un cadran de montre. Il se décline en noir, vert, prune et beige, le premier étant fourni en standard et les trois derniers étant vendus en option sur le site de la marque (29,90 € le lot de 3).

Ce bracelet est agréable à porter, laisse globalement bien respirer la peau et s’avère facilement lavable.

Le cadran n’est, en revanche, pas du tout étanche. Il dispose d’un tout petit écran OLED de 2,07 pouces, bi-chrome qui affiche les informations en 64 x 48 pixels. Sur tout le contour, disposées comme le sont les heures sur une montre à aiguilles, se trouvent 12 petites LED. Elles s’illuminent dès lors qu’on appuie deux fois sur la commande tactile située sous l’écran. Une seule pression permet, quant à elle, d’afficher l’heure, la date et le niveau de charge de la batterie intégrée.

Le rôle des petites diodes blanches est simple, vous renseigner sur l’état d’avancement de vos progrès, en fonction des objectifs que vous vous êtes fixés dans l’appli. Sept petits menus sont accessibles en pressant sur le bouton tactile et livrent leur suivi quotidien : le nombre de pas effectués dans la journée, la distance parcourue en kilomètres, les calories brulées, la masse graisseuse perdue, le temps d’activité écoulé, l’empreinte environnementale (nous y reviendrons plus loin) et, pour finir, le suivi d’une activité physique… spécialisation couette. Pour le moins original !

Sex monitoring : gadget

Et justement, commençons par parler de cette fameuse fonctionnalité. Bon, clairement, c’est très gadget mais cela amusera ou intriguera, sans nul doute, bon nombre d’utilisateurs. 

Une fois la montre passée en mode Love, toutes les alertes paramétrables depuis l’appli ou les autres mesures s’interrompent pour se focaliser sur l’essentiel. Il faut donc impérativement penser à indiquer à la montre que vous allez vous adonner à une séance de calinothérapie active et non à votre sprint quotidien ! Même si pour certain(e)s, les choses peuvent se passer tout en intensité et non en durée. Bref.

Une fois la séance terminée, certains fument une cigarette. De votre côté, il faudra synchroniser la montre à l’appli pour admirer (ou pas) vos prouesses.

Un graphique retrace l’historique des (d)ébats, des phases les plus intenses aux plus calmes et vous renseignent même sur la durée exacte, le nombre de calories et de masse graisseuse brûlées ainsi que le niveau d’intensité, avec un joli qualificatif. (ébats tempérés, soutenus, etc)

Vous pouvez même décrocher des succès à partager sur les réseaux sociaux. Classe, non ?

Des mesures un peu trop généreuses

Plus sérieusement, les autres données, plus classiques, relevées par la montre manquent un peu de fiabilité à notre goût. Et ce malgré le nombre d’informations saisies préalablement dans l’appli et servant pour les calculs effectués par la montre : âge, poids, taille, estimation de la longueur de la foulées, etc.

Pour nous assurer de la pertinence des mesures du décompte des pas, nous avons porté en même temps l’Orbit de Runtastic dont le taux pourcentage d’erreur est de 10% en moyenne sur une distance donnée.

Les deux dispositifs au poignet et notre cerveau pour compter, et nous voilà partis. Sur une distance de 1 km, l’Orbit décompte 1100 pas, le GME1 1500, alors que nous en avons effectué 1265.

Bien entendu, le décompte des kilomètres parcourus dans une journée s’en voit donc aussi faussé, le GME étant bien plus généreux que l’Orbit en la matière. Sur 1 km effectif, l’Orbit indique 980 mètres alors que le GME1 affiche 1250 m. Cependant, l’interface de l’appli est claire, bien faite et les graphiques et données sont consultables sous forme d’historique par jour/semaine/mois.

Impossible de comparer le décompte de calories brûlées car les deux appareils ne semblent pas du tout utiliser le même algorithme, l’Orbit étant à plus de 1795 kcal quand le GME1 affiche à peine 251. Comparaison impossible également sur la masse graisseuse éliminée puisque l’Orbit ne prend pas en charge cette fonctionnalité.

A gauche, le relevé effectué le 11 février par l’Orbit de Runtastic, à droite celui de l’appli Geeks!me

Cependant, sur le nombre de minutes dites « actives » dans une journée classique de travail, les deux appareils tombent d’accord à 5-10 minutes près.

Mode sommeil assez convaincant

Après les efforts, le repos. Avantage du GME1 sur l’Orbit, il passe automatiquement en mode sommeil. Attention, si vous êtes adepte de la sieste, ce temps de calme sera aussi comptabilisé. Tout comme, dans une moindre mesure, l’intense activité passive pratiqué sur le sofa devant la télévision. Ou quand on pose la montre GME1 sur une surface de façon prolongée. Pour elle, pas de mouvement = dodo.

Entre 5h45 et 7h du matin, la montre reposait sur le rebord de la piscine et interprète cela comme du sommeil…

Des disparités plus ou moins importantes apparaissent aussi lorsque l’on compare les données entre l’Orbit et la GME1.

Le tracker GME1 se montre généralement plus généreux que l’Orbit comme le montre ci-dessus le cycle de sommeil mesuré par les deux appareils pour une même nuit.

C’est green ?

Terminons par l’empreinte écologique. En un mot : fumeux. Pour calculer votre indice, il faut répondre à une série de questions posées au sein de l’appli dans le menu approprié. A remplir le plus sérieusement possible pour obtenir un résultat cohérent et tenter de faire des progrès. 

Et, pour faire chuter l’indice, il faut marcher, dormir et faire l’amour… mais aussi refaire le questionnaire souvent et voir si les quelques bonnes habitudes prises ont un impact significatif. Bref, nous n’avons pas du tout été conquis par cette dernière fonction, un peu trop « bobo » et faisant sans doute écho au packaging tout en carton recyclable et recyclé de la toquante.

Endurance tout à fait appréciable

La toute petite batterie est logée au dos de la montre et se recharge via un socle USB spécial, livré avec la montre.

Pratique, il est aimanté ce qui permet de le coller à la tour du PC de bureau et d’y connecter la montre, elle aussi retenue par un aimant à sa base.

En moyenne, nous avons mesuré l’autonomie de la montre entre 5 et 7 jours avant de devoir la recharger. Notre routine pendant trois semaines de test fut comme suit : cinq à huit consultations de l’heure quotidiennes, une synchronisation Bluetooth par jour et un peu de navigation dans les menus, deux à trois fois par jour. C’est plutôt dans la moyenne haute de la plupart des trackers qui nous sont passés sur les poignets et parfois vendus plus cher ! Une endurance dans l’action à en faire pâlir plus d’un, non ?

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