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Test du Fujifilm XQ1 : compact expert élégant mais autofocus inconstant

Le XQ1 est un bel appareil, ses clichés sont riches en couleurs, mais son autofocus est parfois imprécis.

L'avis de 01net.com

Fujifilm X-Q1

Qualité photo

3.5 / 5

Qualité vidéo

3 / 5

Ergonomie et fonctionnalités

3.5 / 5

Appréciation générale

2 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 08/04/2014

Voir le verdict

Fiche technique

Fujifilm X-Q1

Définition du capteur 12 Mpx
Ouverture max en grand angle 1.8
Ouverture max en téléobjectif 4.9
Zoom optique 4 x
Ecran (diagonale) 7.6 cm
Voir la fiche complète

Fujifilm X-Q1 : la promesse

Avec son X10 et son X20, Fujifilm a signé de très beaux compacts experts. Le hic étant que ces deux appareils sont dotés d’une optique, certes très bonne et très lumineuse, mais lourde et encombrante. Le XQ1 s’appuie donc sur le même capteur X-Trans CMOS que le X20, mais il intègre un bloc optique télescopique afin de pouvoir être glissé dans la poche.

Fujifilm X-Q1 : la réalité

S’il est l’appareil le moins cher de la gamme X, il n’en est pas moins un digne représentant et sa fabrication est impeccable. Moins “fashion” que son prédécesseur le XF1, sa sobriété le met en concurrence directe avec la série S des PowerShot de Canon. Il offre une prise en main « premium » et le petit repose-pouce à l’arrière est très doux au toucher. Le seul reproche que nous avons à lui faire – qui s’applique à de nombreuses marques – concerne les boutons, un peu petits à notre goût – particulièrement celui du lancement de l’enregistrement vidéo.

Rapide à l’allumage

Fujifilm a bien travaillé sa copie en ce qui concerne la vitesse : l’appareil est capable de démarrer en une seconde et s’avère immédiatement disponible pour prendre une photo. Pour ce faire il ne charge pas toutes les options et leur affichage prend plus de temps, mais c’est idéal pour ne pas rater un instant important. De même, la navigation dans les menus est plus rapide que par le passé – des ingénieurs de Fujifilm nous avaient confié travailler d’arrache-pied à la performance des processeurs de ses appareils et il semblerait que cela ne soit pas du flan.

Autofocus inconstant

Ce n’est pas tant que l’AF de ce XQ1 soit mauvais, loin de là. Fujifilm a fait de bon progrès et le XQ1 se comporte généralement bien. Et c’est ce « généralement » qui blesse : outre sa faiblesse habituelle en basses lumières, le XQ1 connaît quelques ratés en plein jours. Des clichés que nous n’aurions pas ratés avec son grand frère, le X20. Difficile de déterminer quel composant de l’appareil est le fautif, mais le constat est là.
Au niveau de l’AF nous aurions aussi souhaité une mise au point macro à 1 cm comme c’est le cas chez certains concurrents, qui permet de s’approcher bien plus en grand angle – d’autant que le XQ1 est un 25 mm et peine donc un peu plus à serrer le cadrage.

Excellentes couleurs

La « patte » Fujifilm est très appréciable : comme chez tous les appareils de la gamme X, ce petit XQ1 délivre des clichés Jpeg de très grande qualité avec une gamme de couleurs particulièrement travaillée. Les tons sont agréables et, selon le filtre (Velvia, Provia, etc.) plus ou moins chauds et contrastés. En faisant le choix d’une reproduction de la couleur « sensible » et non « techniquement fidèle » comme c’est souvent le cas chez les concurrents (tons très froids au rendu très numériques), Fujifilm a choisi le bon cheval !

Optique en demi-teinte

Si les couleurs sont belles, les images ne fourmillent pas autant de détails qu’avec le X20, ce qui pourrait surprendre quand on sait que les deux appareils ont exactement le même capteur d’image. La différence se situe au niveau de l’optique : si celle du X20 est plutôt encombrante, elle est aussi très lumineuse et d’excellente qualité. Dans un appareil aussi compact que le XQ1, Fujifilm a dû faire des arbitrages, et ceux-ci concernent la luminosité et la qualité. En matière de luminosité, le f/1.8 ne concerne que le grand-angle, le diaphragme se ferme en effet très tôt quand on zoome. Quant à la qualité générale de l’optique, on dira d’elle qu’elle est un peu molle sans être mauvaise. La compacité était à ce prix. Si vous décidez de shooter en RAW – le négatif numérique – attendez-vous à quelques surprises, notamment en grand-angle : la déformation et le vignetage sont importants. Tous ces défauts optiques sont corrigés automatiquement en Jpeg, mais il vous faudra travailler « à la main » si vous optez pour le RAW – mais vous récupèrerez plus de détails.

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