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Test : Bluetens Get Better, un boîtier connecté qui joue les kinés à la maison

Quand la technologie et la santé se rencontrent, cela donne parfois lieu à des objets connectés efficaces. C’est le cas de cette solution d’électrostimulation.

L'avis de 01net.com

Bluetens Get Better

Ergonomie et conception

4 / 5

Equipement

4 / 5

Performances

3.5 / 5

Fonctions

3.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 06/04/2016

Voir le verdict

Fiche technique

Bluetens Get Better

Compatibilité Android, iOS
Voir la fiche complète

Bluetens Get Better : la promesse

Il ne fait plus de doute que les objets connectés sont partis à l’assaut d’une nouvelle aire de jeu : la santé. Alors que le sujet est pourtant sensible, on ne compte plus les acteurs qui proposent un produit pour nous aider à veiller sur notre forme physique. Plutôt original, le Get Better de Bluetens est dédié aux personnes souffrant de troubles musculaires. Cette solution se présente sous la forme d’un petit boîtier d’une part, et de quatre patchs (des électrodes en fait) à placer sur différents endroits du corps d’autre part. Le tout est ensuite piloté par une application sur smartphone (Android ou iOS), d’où sont envoyés des programmes d’électrostimulation. Habitués des séances chez le kiné, nous avons voulu savoir si Bluetens propose ici une solution efficace.

Bluetens Get Better : la réalité

N’y allons pas par quatre chemins, lorsque nous avons entrepris de tester ce produit, nous étions à la fois impatients mais aussi dubitatifs. Comment un si petit boîtier, fonctionnant sur batterie (l’autonomie dépendra des programmes utilisés et de leur intensité), peut nous promettre de veiller sur notre forme physique ?

 

Souffrant de cruralgies chroniques, nous avons déjà eu recours à des traitements par électrostimulations… mais chez un kinésithérapeute professionnel. Il va sans dire que l’équipement est autrement plus perfectionné (plus imposant aussi), et les électrodes précisément placées par le kiné pour agir sur des zones bien précises. Et c’est là que Bluetens a réalisé un premier effort notable du côté de l’application.

Maîtriser l’application et connaître son corps…

L’utilisation d’un tel boîtier commence évidemment par la consultation auprès d’un médecin pour bien identifier la douleur. Celui-ci vous prescrira sans doute un soin auprès d’un spécialiste. Le traitement via le Bluetens Get Better pourra alors intervenir entre deux rendez-vous, ou pour de l’entretien une fois toutes les séances réalisées. Nous sommes d’ailleurs dans ce cas de figure.
Quoi qu’il en soit, le diagnostic est à transmettre aux équipes de Bluetens (composées de kinés et de sportifs) via l’espace en ligne, pour recevoir ensuite une sorte d’ordonnance, avec un pas-à-pas pour soigner au mieux ses troubles musculaires. Nous avons reçu toutes les explications pour savoir où placer les électrodes et comment configurer l’application pour traiter notre cruralgie.

Première bonne surprise, l’application est assez simple pour lancer le bon programme recommandé par Bluetens.

Ainsi, on choisit la zone, le type de soin et la puissance de l’électrostimulation. Et c’est là que nous sommes surpris : le petit boîtier délivre une étonnante puissance, semblable à celle que ressentions lors de séances chez un professionnel. Même s’il y peu de doute que l’équipement du kiné pourra délivrer encore plus de puissance.

Évidemment, outre le programme prescrit par Bluetens, ce boîtier pourra être utilisé pour soulager des douleurs, quelle que soit la zone du corps, de manière ponctuelle ou dans l’optique de détendre une zone après un effort. Et là encore, l’application est bien faite puisque chaque programme est assez bien détaillé.

… les conditions d’une bonne efficacité

Si notre critique se révèle dans l’ensemble positive, précisons que nous utilisons ce boîtier depuis des mois. Il faut en effet multiplier les séances pour maîtriser les subtilités du Get Better. Le principal défi consiste à bien déterminer où placer les électrodes pour que le programme soit efficace. Le dosage de l’intensité est également important. Dans notre cas, une intensité trop élevée livrait une bonne sensation sur le moment, mais qui se traduisait par une inflammation du nerf par la suite.
Évidemment, dans le cadre d’une électrostimulation pour le dos, il faudra demander de l’aide à une tierce personne. Quoi qu’il en soit, il nous aura fallu une bonne dizaine de séances pour maîtriser l’appareil et, aujourd’hui, nous utilisons même le Get Better à titre préventif.

Des évolutions possibles ?

Du côté des critiques, ou tout du moins des évolutions que nous aimerions pour Get Better, citons la possibilité de commander indépendamment chaque électrode. En l’état, les quatre électrodes envoient la même intensité, au même moment. Nous aurions aimé que le système puisse les piloter de manière plus précise.
La seconde amélioration que nous aimerions voir apparaître serait une sorte de guide virtuel pour bien placer les électrodes. Essayons d’être clairs. Nous aimerions que l’application puisse utiliser les capteurs photo du smartphone (en façade et au dos), pour analyser la morphologie de l’utilisateur grâce à des repères visuels. Par exemple, l’application pourrait utiliser des repères tels que le haut des épaules et le bas du dos (dans le cas d’un excercice sur le dos), pour afficher ensuite à l’écran une sorte de guide virtuel, indiquant où placer les électrodes.
Une idée que nous avons partagé avec les équipes de Bluetens et qui l’ont trouvé très intéressante, bien que peu évidente à réaliser. Néanmoins, de leur point de vue, pour traiter efficacement les zones, la précision des électrodes se joue à quelques centimètres. Ainsi, comme nous, les utilisateurs trouveront généralement leur compte en multipliant les essais.

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