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Test : Blue Lola, un casque imposant dont il faut apprivoiser le son

Petit frère de l’impressionnant Mo-Fi, le Lola reprend son look imposant : il apporte ainsi un confort réel, malgré un poids non négligeable. Côté son, les basses dominent avec la possibilité de corriger le tir.

L'avis de 01net.com

Blue Lola

Equipement

4 / 5

Confort et autonomie

4 / 5

Dimensions et poids

3 / 5

Qualité audio

4 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 07/04/2016

Voir le verdict

Fiche technique

Blue Lola

Modèle Serre tête
Restitution du son Stéréo
Type de coussinets Circum-aural
Système actif de réduction du bruit Non
Poids (avec cordon et piles) 436 g
Voir la fiche complète

Blue Lola : la promesse

L’année dernière, la marque californienne initialement spécialisée dans les microphones lançait son premier casque audio, le Mo-Fi. En 2016, c’est un modèle plus abordable que Blue Microphones veut imposer. A 100 euros de moins, le Lola fait ainsi l’impasse sur l’amplificateur intégré du Mo-Fi, mais aussi sur son système de réglage de l’arceau. Conserve-t-il malgré tout les qualités techniques de son aîné ? 

Blue Lola : la réalité

Presque aussi imposant que le Mo-Fi, le Lola fait partie de ces casques qui ne passent pas inaperçus. Le système d’articulation de l’arceau est vraiment impressionnant, aussi bien par sa taille que par sa conception. Mais le résultat est plutôt convaincant car il s’adapte au final à toutes les tailles de tête. On regrette en revanche que la molette d’ajustement de la pression du Mo-Fi ait été supprimée. Après plusieurs dizaines de minutes sur le crâne on commence à sentir le poids important du casque (436 grammes).

Heureusement pour les porteurs de lunettes, les écouteurs du Lola, sont assez larges pour ne pas compresser les oreilles sur les branches; un cas de figure aussui courant que douloureux. Globalement, le Lola est donc un casque confortable, seulement handicapé par son poids qui impose des pauses régulières pour soulager un peu son crâne. Pour ceux qui cherchent un modèle ultra nomade, mieux vaut également faire l’impasse sur ce modèle qui n’est pas du tout pliable et donc plutôt encombrant une fois rangé dans un sac.

Une qualité qui se mérite

Du côté purement électronique Blue a doté ce Lola de haut-parleurs de 50 mm, comme sur son modèle haut de gamme. On y retrouve également la même impédance de 42 ohms et une réponse en fréquence de 15 Hz à 20 kHz. Lors des premières écoutes, on est tout d’abord marqué par l’orientation de la signature sonore du casque vers les basses fréquences, Cela est confirmé par le test de bande passante réalisé par notre labo. Si le Lola est relativement constant dans les fréquences basses et médiums, il a tendance à baisser significativement à partir des hauts médiums et tout au long des aigus.

Très flatteuse pour certains styles riches en basses comme le hip-hop ou la musique électronique, cette restitution pose cependant problème si l’on aime percevoir de manière plus claire les jeux de cymbales ou de charleston des boîtes à rythmes souvent utilisées dans ces cas précis. Pour ouvrir un peu mieux le spectre du casque, un réglage tel que celui présenté ci-dessous a été nécessaire.

Ce défaut est encore plus marqué dans d’autres styles comme le classique ou le jazz. Dans ce dernier cas, le Lola a également montré ses limites en termes de précision et bonne séparation des instruments. Sur des morceaux complexes comme Change Of The Guard du saxophoniste Kamasi Washington, il peine à gérer la superposition de pistes (batterie, contrebasse, cordes, saxophone, piano et chœurs). Là encore, une égalisation manuelle sera indispensable pour tirer parti au mieux des bonnes qualités du Lola, qui s’en sortira bien mieux grâce à cette manipulation.

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