Passer au contenu

Test : BenQ W2000, le vidéoprojecteur qui met une claque visuelle

Le vidéoprojecteur Full HD BenQ W2000 offre une excellente qualité d’image avec une fidélité des couleurs et une dynamique qui sautent aux yeux. Vendu 1200 euros, c’est sans aucun doute l’un des meilleurs produits du moment.

L'avis de 01net.com

BenQ W2000

Les plus

  • + La certification REC.709
  • + La qualité de l'image
  • + La télécommande rétro-éclairée

Les moins

  • - La consommation électrique

Luminosité

3 / 5

Confort d'utilisation

5 / 5

Equipement

4 / 5

Appréciation générale

4.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 21/12/2015

Voir le verdict

Fiche technique

BenQ W2000

Technologie d'affichage DLP
Technologie d'éclairage Lampe
Définition 1920 x 1080
Décalage d'objectif (Lens Shift) Oui
Voir la fiche complète

BenQ W2000 : la promesse

BenQ est un constructeur, régulièrement primé lors de nos tests pour la qualité de ces vidéoprojecteurs. Souvent très bien calibrés, ces derniers offrent de belles images, généralement accompagnées d’un très bon rapport qualité/prix. Une marque que nous suivons donc de près et qui revient sur le devant de la scène avec le W2000, un appareil Full HD vendu 1200 euros. Ce vidéoprojecteur présente l’énorme avantage d’être certifié Rec. 709. Soit la promesse d’une image extrêmement bien calibrée. Vérifions cela.

BenQ W2000 : la réalité

Quelle claque ! Nous annoncions en préambule que nous apprécions les vidéoprojecteurs BenQ pour la fidélité de leurs couleurs et ce W2000 place la barre encore plus haut. Dès les premières heures de projection, notre œil voit qu’il se passe quelque chose d’époustouflant sur la toile. Évidemment, à la lecture de nos films Blu-ray de référence, l’image est piquée (le niveau de détail dans les cheveux est saisissant), fluide, les zones complexes bien débouchées, bien restituées… mais cela, d’autres modèles vendus au même tarif savent le faire.

En fait, l’effet « waouh » s’apprécie un peu plus sur la longueur, lorsqu’on multiplie le visionnage des films, des séries et autres dessins animés. Nous avons alors eu, à de nombreuses reprises, l’impression d’être devant une télé géante plutôt que face à une image projetée sur une toile, tant la dynamique des couleurs est saisissante. Le W2000 n’est pas un modèle particulièrement lumineux (il faudra donc fermer les rideaux ou les volets), mais sa colorimétrie est excellente et cela se confirme avec les mesures de notre sonde qui révèle une excellente fidélité. Cela se vérifie d’ailleurs à la fidélité des tons chair. C’est sûr, ce Rec.709, n’est pas qu’un terme marketing… ce qui nous pousse à l’expliquer dans les grandes lignes.

Rec. 709 : la meilleure calibration possible ?

Sur le marché des vidéoprojecteurs, de nombreux modèles sont certifiés ISFccc (Image Science Fondation Certified Calibration Configuration). Cette caractéristique se traduit par un menu qui permet à un installateur de calibrer parfaitement les couleurs du projecteur en fonction de la pièce dans laquelle il est installé. Et à l’issue de cette calibration, généralement facturée entre 300 et 400 euros par un expert agréé (il faut des codes professionnels pour accéder aux réglages), le vidéoprojecteur répond à la certification Rec. 709. C’est cette dernière qui est utilisée dans l’industrie du cinéma, (captation de l’image, mastering, production des contenus) mais également dans les programmes télés puisque le Rec. 709 fait partie des normes qui régissent la HDTV.

En des termes clairs, le W2000 promet, dès sa sortie d’usine, une calibration qui ne pourrait pas être plus fidèle. Suivant le processus de BenQ, le W2000 est calibré par trois fois en usine lors de son assemblage. Pour chaque passage à la sonde, le constructeur s’assure que tout va bien jusqu’à l’installation de la roue chromatique et de la puce DLP. Roue qui évolue également sur ce produit puisque les six segments n’ont pas tous les mêmes dimensions. « Nous avons remarqué que le bleu est une couleur qu’on perçoit moins et qui doit être plus présente pour offrir la meilleure fidélité possible. Nous avons donc agrandi les segments de bleu » nous explique Charles Lelong de BenQ. Et le résultat est là. Autre amélioration apportée à la roue chromatique (que nous ne pouvons toutefois pas vérifier sur notre phase de test), BenQ y aurait appliqué une couche de résine (un film de protection), plus résistant et plus transparent. L’objectif étant d’assurer, là encore la meilleure fidélité possible et cela le plus longtemps possible dans la durée de vie du produit. En effet, cette résine a pour but de protéger la roue des dégradations liées à la projection de la forte lumière par la lampe.
Mais évidemment, cette fidélité d’image, vous ne la ressentirez que si le support visionné est lui aussi très bien encodé et si le lecteur intègre lui aussi une électronique de bonne qualité. A noter enfin que le W2000 intègre toujours des menus de configuration pour vous créer, pourquoi pas, des modes personnalisées.

L’habit ne fait pas le moine

Vous l’aurez compris donc, nous en avons pris plein les yeux lors des tests, mais nous n’oublions pas les à-côtés. Ainsi, concernant le design du W2000, s’il s’agit d’une affaire de goût, nous trouvons sa conception bicolore (blanche et champagne) assez réussie. Évoquons un point important, à savoir la ventilation du produit. Le châssis est très ajouré, ce qui permet à l’électronique de maintenir une température « normale ». Le W2000 ne nous a donc jamais cassé les oreilles pendant les tests, même si nous avons mesuré au max 36,8 dB à 50 cm. En revanche, on craint qu’il soit sujet à emmagasiner de la poussière.

Impossible aussi de prendre sa connectique en défaut : elle se compose de deux HDMI, d’entrées audio/vidéo composite et composante ainsi que d’une entrée ligne et d’une prise casque. Cette dernière pourrait d’ailleurs être considérée comme gadget, mais elle est très pratique pour y brancher une paire d’enceintes (type enceintes d’ordinateur) lorsqu’on envisage d’utiliser son vidéoprojecteur en déplacement, dans la maison de campagne ou sur la terrasse pour regarder un match de foot entre amis.

Il est par ailleurs à noter que le kit stéréo intégré de base au W2000 dispense un son loin d’être ridicule, en tous cas pour un système d’appoint. Le W2000 cache bien son jeu… jusque sous le cache qui permet d’accéder à l’ampoule pour la remplacer. Dans la partie gauche, on trouve en effet un emplacement libre où sont d’ores et déjà disponibles des câbles mini USB et un HDMI.

Ceux-ci sont prévus pour accueillir un boîtier de diffusion vidéo sans fil, utilisant la technologie Wireless Display. Ce boîtier qui permettrait de lire un film depuis une platine Blu-ray distante (qui intègrerait alors un émetteur sans fil), n’est pas encore disponible, mais il le sera dans le courant du premier trimestre 2016.

Enfin, nous terminerons ce test sur la qualité de télécommande. Si ses inscriptions ne sont pas très grandes, son rétroéclairage est un atout indiscutable pour piloter les menus très détaillés de ce BenQ W2000.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.