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Test : Aino, la machine à divertir

L’Aino, le nouveau mobile multimédia de Sony Ericsson, capable de se connecter à une console PS3, à l’épreuve du test.

L'avis de 01net.com

Sony Ericsson Aino

Les plus

  • + Compatibilité Wi-Fi et DLNA
  • + Support de la fonction Remote Play et du module TNT HD PlayTV de la PS3
  • + Ecran tactile avec clavier numérique coulissant
  • + Fonctions multimédias avancées
  • + Nombreux accessoires inclus

Les moins

  • - Pas de clavier azerty

Appréciation générale

2 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 07/10/2009

Voir le verdict

Fiche technique

Sony Ericsson Aino

Format du téléphone Coulissant
Type de clavier Numérique
Système d'exploitation Propriétaire
Voir la fiche complète

Sony Ericsson Aino : la promesse

L’Aino est un téléphone défini par son constructeur comme une machine à divertir. Tout a donc été mis en œuvre à cette fin. Les autres activités, celles qui relèvent de l’organisation personnelle, passent au second plan. La technologie embarquée assure tout le confort moderne, avec notamment un écran sensitif… ou pas. Nous verrons pourquoi. Et, cerise sur le gâteau, l’Aino peut -en théorie- puiser à distance dans les contenus multimédias d’une PS3. Le cas méritait d’être examiné… ce que nous avons fait.

Sony Ericsson Aino : la réalité

Avec les téléphones mobiles, le meilleur moment est souvent celui du déballage. Ici, on découvre dans une boîte pas très sexy, mais à l’empreinte carbone -espérons-le- modeste, programme GreenHeart oblige, que l’Aino n’est pas seul. Une base et une oreillette Bluetooth sont fournies en standard. L’oreillette est, en fait, un émetteur-récepteur Bluetooth, à suspendre autour du cou, sur lequel on branche le jack 3,5 mm du casque fourni. Une solution probablement plus saine que de s’insérer un émetteur Bluetooth directement dans l’oreille. Lorsqu’il réside sur la base, ce récepteur se recharge simplement et au moins on ne le perd pas! Quant à la base, elle se raccorde au bloc d’alimentation d’une part, au PC par un câble USB d’autre part. Un bon point: l’installation des pilotes de l’Aino, et des logiciels PC Companion, PC Suite et Media Go démarre seule, sans le moindre disque à insérer. L’Aino ignore pour le moment Windows 7, faute de pilotes compatibles, mais il n’y a pas de problème avec XP et Vista qui se débrouillent seuls pour aller chercher sur Internet les fichiers et les installer.

Clavier et écran tactile…

L’Aino est un mobile qui présente la particularité d’être sensitif (nul besoin d’appuyer) lorsque son clavier est rentré, et classique lorsqu’il est déployé. Du coup, les activités traditionnelles, telles que la messagerie ou l’agenda, exigent l’utilisation du clavier, tandis que les usages multimédias, qui ne demandent aucune saisie, passent au tactile, sur un écran de 7,62 centimètres de diagonale. Cette répartition nous semble avoir un sens, du moins pour un mobile dédié au divertissement.

… pour différents usages

En position clavier sorti, les possesseurs de téléphones Sony Ericsson qui ont l’habitude d’actionner de minuscules touches du bout de l’ongle ne seront pas dépaysés. Dans cette configuration, on accède à l’interface classique des téléphones haut de gamme de la marque, avec une simple page d’icônes pour toutes les activités. Simple et efficace. Lorsque le clavier est rentré, l’écran de l’Aino devient réceptif au toucher. Son écran capacitif répond bien au doigt. On accède alors à cinq icônes: appareil photo (et caméra), album, lecteur audio, lecteur vidéo et radio FM. Tout est très graphique, mais dès qu’il s’agit de manipuler un contenu, par exemple d’envoyer le morceau de musique en cours de lecture à un téléphone voisin grâce au Bluetooth, l’Aino signale qu’il faut passer en mode clavier.

a-GPS et accès PS3 capricieux

Côté applications, Sony Ericsson propose toutes les opérations classiques, du Web à la messagerie, en passant par YouTube et toute la panoplie habituelle de ses logiciels ludiques liés au son et à l’image, ainsi qu’un abonnement d’essai de 30 jours au logiciel de guidage Wisepilot, lequel tire parti de la puce GPS intégrée. Google Maps est également présent. Malheureusement, il nous a été impossible de capter le moindre satellite et donc d’obtenir une position, même après de longues minutes de recherche et en dépit du fait que la puce GPS intégrée à l’appareil soit de type a-GPS, c’est-à-dire assistée par Internet. L’Aino réclame une mise au point! Ce qui ne fonctionne pas non plus, et ce n’est pas faute d’y avoir passé des heures, c’est l’accès au contenu d’une PS3. En principe, l’Aino est capable, après qu’il se soit enregistré sur une PS3, de lire les contenus stockés sur la console, à la maison ou à distance, en passant par Internet. Nous avons bien réussi à enregistrer l’Aino sur la PS3 mais n’avons jamais pu nous identifier au moment de la connexion. Sans explication de Sony Ericsson, nous ne pouvons que conseiller de ne pas trop compter sur cette fonction tant que le système n’est pas au point.

Accéder à des fichiers du réseau

L’application Media Home met, quant à elle, l’Aino en relation avec Media Go, le lecteur multimédia et serveur DLNA de Sony (les contenus de la bibliothèque de Media Go sont partagés avec les autres ordinateurs du réseau local). Dans le même esprit, il est possible de lire sur l’Aino des morceaux de musique partagés par d’autres périphériques du réseau local, grâce à une fonction de découverte de serveurs DLNA intégrée, à condition que ces autres périphériques soient également compatibles DLNA. Bref, tout le monde voit tout le monde et tout le monde parle avec tout le monde. Cette fonction fonctionne, elle, correctement.

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