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Une rentrée très informatique

Lors de cette rentrée scolaire, le ministère de l’Education a pris deux mesures visant à favoriser l’usage de l’informatique par les écoliers et les étudiants. La…

Lors de cette rentrée scolaire, le ministère de l’Education a pris deux mesures visant à favoriser l’usage de l’informatique par les écoliers et les étudiants. La première : le bureau virtuel qui n’est rien d’autre que le site portail propre à chaque établissement. A titre d’exemple, les professeurs peuvent mettre des notes en ligne, les élèves y trouvent la matière pour préparer un exposé et, enfin, les parents ont accès au menu de la cantine ou examinent les appréciations obtenues par leur progéniture.La mise en place de ces services en ligne suppose que les établissements ­école, collège, lycée, et a fortiori université­, soient équipés d’ordinateurs. Ce qui est le cas de plus de 50 % des écoles, affirme-t-on au ministère de l’Education, qui reconnaît par ailleurs que certaines petites communes n’ont, pour le moment, pas les moyens d’investir dans ces équipements. Le bureau virtuel est, quant à lui, financé moitié-moitié par l’Etat et les collectivités territoriales. Ce que l’on peut y trouver varie selon le budget de ces dernières ainsi que selon les priorités indiquées par le rectorat. Le bureau virtuel, proposé seulement pour l’instant par la moitié des académies, sera généralisé en 2006 et en 2007.C’est également à partir de cette future rentrée scolaire que le ‘ certificat Informatique et Internet ‘ sera rendu obligatoire pour l’ensemble des enseignants. Ce qui est loin d’être un hasard de calendrier. Le ministère rappelle qu’à cette date 15 % des professeurs seront partis à la retraite. Nul doute que la prochaine génération d’enseignants utilisera facilement les outils informatiques.La deuxième mesure, déjà annoncée en juin par François Fillon, concerne l’opération ‘ Un portable pour un euro par jour ‘, dont les détails seront dévoilés le 28 septembre sur le site http://delegation.internet.gouv.fr. Pour l’heure, les constructeurs (Apple, Dell, Nec, HP et Toshiba) préparent la configuration de ces PC portables qui seront dotés d’une carte Wi-Fi et proposés aux seuls étudiants. Les banques partenaires de l’opération ont, de leur côté, mis au point un prêt étudiant pour des montants de 1 000 à 3 000 euros sur une durée de 12 à 36 mois. Si un étudiant emprunte 1 000 euros sur trois ans, il remboursera 30 euros par mois, soit 1 euro par jour. Les étudiants se connecteront gratuitement dans l’enceinte de leur université ou à lécole, et accéderont ainsi au bureau virtuel

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Valérie Quélier