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L’industrie innove encore

Devant tel nouvel écran plat ne dépassant pas quelques millimètres d’épaisseur, on peut être blasé et se demander à quoi bon chercher à atteindre la finesse…

Devant tel nouvel écran plat ne dépassant pas quelques millimètres d’épaisseur, on peut être blasé et se demander à quoi bon chercher à atteindre la finesse du papier à cigarettes. On peut réagir ainsi à toute innovation : pourquoi diantre réduire toujours plus la taille des composants, accélérer les vitesses de transfert, inventer de nouvelles façons d’interagir avec le matériel, etc. ?Cette semaine, deux projets déposés à l’office américain des brevets et rendus publics nous ont rappelé que l’informatique peut aussi être source d’émerveillement. Dans le premier, on découvre que Sony travaille à une sorte de mix entre l’écran tactile Surface de Microsoft et une imprimante. Sur le dessus, l’objet comporte un large écran tactile. Il suffit d’y déposer un appareil photo pour que s’affichent les clichés qu’il contient. Ne reste plus qu’à passer d’une photo à une autre, voire d’effectuer en direct des recadrages, en manipulant les images visibles à l’écran avec les doigts, puisque tout est tactile. Et une fois le bon cliché sélectionné, on peut imprimer d’une simple pression du doigt, puisqu’il s’agit bien d’une imprimante.

Le téléphone mobile devient PC

Chez Microsoft aussi, on carbure en pensant aux objets de demain. Les têtes pensantes du créateur de Windows ont une vision de la fusion ‘ téléphone-ordinateur ‘, et cela ressemble à un socle, comme on en connaît déjà. Mais cette fois, il s’agit de transformer un téléphone mobile, ou un smartphone, en ordinateur. Le socle dispose dune connectique USB importante, qui permet de le relier au réseau, à un clavier, à un écran, etc. Les logiciels qui fonctionnent sur le téléphone peuvent dès lors être utilisés dans un cadre plus confortable, comme sur un PC. Et comme les téléphones manquent de puissance, le socle contient un processeur qui prend le relais lorsque celui du smartphone ne suit plus. Certes, les applications de ces deux brevets risquent de tarder un peu. Mais le jour où nous aurons ces objets devant nous pour de vrai, gageons que nous aurons du mal à jouer les blasés

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Stéphane Viossat