Passer au contenu

L’impact sur le boot et sur l’extinction

Dans son rapport daté du début d’année, la commission Développement durable et TIC signalait que, parmi les progrès à réaliser en matière d’économie d’énergie, le premier…

Dans son rapport daté du début d’année, la commission Développement durable et TIC signalait que, parmi les progrès à réaliser en matière d’économie d’énergie, le premier consistait à rendre les ordinateurs plus rapides au démarrage, afin que les utilisateurs hésitent moins à les éteindre.

Ces dernières années, les antivirus ont beaucoup contribué à ralentir le démarrage de Windows, certains doublant voire triplant la durée de cette phase. Avec les éditions 2010, tous les éditeurs ont veillé à limiter leur impact sur le démarrage, notamment en retardant le chargement de certains modules et en optimisant la gestion des processus.

Explication des tests

Pour mesurer l’impact des suites sur le démarrage du PC, nous avons réalisé trois mesures.
– Le temps entre le démarrage de la machine (lorsque l’on appuie sur le bouton On) et l’apparition du bureau Windows.
– Le temps entre le démarrage de la machine (toujours lorsque l’on appuie sur le bouton On) et la disponibilité réelle du bureau (qui se traduit par l’apparition des alertes de Windows Update).
– Le temps entre le démarrage réel du système (chargement des services) et la première période d’idle time (« temps mort ») de 10 secondes consécutives, qui correspond aux premières secondes à partir desquelles l’utilisateur a vraiment accès au système.

Lors d’une quatrième mesure, nous comparons les temps d’extinction du PC quand les suites sont installées.

Résultats des tests

A ce petit jeu, c’est Norton 2010 qui sort vainqueur. La société a considérablement travaillé sur la problématique des performances depuis l’édition 2009, pour tenter de changer son image déplorable après les éditions 2006 et 2008, particulièrement lourdes et insupportables. Le pari est réussi en ce qui concerne l’impact sur le démarrage ou sur l’extinction.

Le deuxième est Kaspersky, qui récolte ici les fruits d’un gros travail effectué sur l’occupation de la mémoire. Plus cette dernière est faible (comme on le verra plus loin), plus l’impact d’une suite sur le temps de démarrage est minime.

F-Secure et G-Data arrivent troisième ex aequo et démontrent ainsi que les efforts en matière de performances vantés par leur marketing ne sont pas de vains mots mais bien une réalité technique. En fait, ces suites font à peu près aussi bien en termes de démarrage que les deux premières et pèchent surtout par le léger délai qu’elles occasionnent à l’extinction (mais on parle ici de moins de 4 secondes sur une machine après tout relativement lente) ainsi que par des temps de retour en « idle » plus importants. Signalons quand même que G-Data réalise le meilleur score sur le temps de retour en disponibilité, alors que F-Secure l’emporte, lui, sur le temps de retour au bureau.

Panda et McAfee sont dans la même lignée, avec des impacts sur la mémoire qui influent sur le délai de retour en « idle ».

TrendMicro occupe la place de bon dernier, à cause, à la fois, de l’extinction et du retour en « idle ». Il y a clairement des progrès à réaliser chez cet éditeur, qui fait plus que doubler le temps de démarrage global par rapport à XP sans antivirus.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Loïc Duval