GAME CUBE
Les premières minutes de The legend of Zelda, The Wind Waker, ressemblent plus à un dessin animé qu’à un jeu vidéo. Et pourtant, il s’agit bien du jeu lui-même. Le résultat est vraiment sublime. Le graphisme de ce
nouvel épisode des aventures de Zelda utilise la technique du Cel-Shading qui confère aux décors, aux personnages et aux animations une apparence de dessin animé. Par exemple, le vent est matérialisé par des traits ondulés virevoltant çà et là dans
le décor, comme on en voit dans certains cartoons. Du grand art. Hélas, le scénario de ce nouvel opus est un brin décevant. Le joueur y incarne un enfant de douze ans, dont la petite s?”ur a été enlevée par d’affreux mécréants. A l’occasion de son
anniversaire, le jeune garçon revêt le déguisement de Link, le héros de légende. Et c’est l’épée au poing, et muni d’un bouclier, qu’il va partir explorer les quelque cinquante îles qui composent l’archipel de The Wind Waker.
Pour voguer de l’une à l’autre, le héros utilise un bateau à voile et peut, grâce à sa baguette magique, modifier la direction du vent. Dans chaque île, il doit remplir une mission particulière qui le rapprochera un peu de sa petite s?”ur. Le jeu
alterne les phases d’exploration, la résolution d’énigmes et le combat. Grâce à une maniabilité exemplaire, les coups s’enchaînent avec une grande facilité même pour le joueur débutant. Ainsi, un astucieux système de verrouillage permet de toujours
faire face à l’ennemi, même quand celui-ci se déplace rapidement. Ce nouvel épisode séduira davantage les nouveaux venus que les passionnés. Ces derniers reprocheront le petit air de déjà-vu commun à tous les épisodes. Zelda
innove encore une fois dun point de vue graphique, mais reste très classique dans son scénario et la façon de jouer.
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