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Le GPS de l’iPhone à la traîne

Étant abonné à l’Oi, j’ai lu votre article sur l’iPhone 3G (L’Oi n?’ 208, p. 97). L’iPhone a, en effet, beaucoup de qualités et son interface…

Étant abonné à l’Oi, j’ai lu votre article sur l’iPhone 3G (L’Oi n?’ 208, p. 97). L’iPhone a, en effet, beaucoup de qualités et son interface utilisateur est superbe, mais son GPS souffre de défauts rédhibitoires. Il n’a pas de guidage vocal et la carte reste désespérément avec le nord en haut, ce qui le rend inutilisable en voiture. Mon premier système de cartographie routière, il y a plus de neuf ans, était un Palm IIIc avec un GPS Navman compatible, clipsé derrière le Palm et relié au connecteur situé dessous. J’utilisais la cartographie Mapviewer, qui permettait de calculer et d’afficher des itinéraires sur la carte ; il n’y avait plus qu’à faire suivre cet itinéraire au réticule en forme de croix piloté par le GPS. Tout allait bien quand on allait vers le nord, mais pour une direction, il était impossible de savoir si l’on devait tourner à droite ou à gauche. Le GPS de l’iPhone a donc près de dix ans de retard. En revanche, sous Windows mobile, il existe de nombreux logiciels de cartographie routière couplés au GPS, avec orientation automatique (l’avant de la voiture est toujours vers le haut), zoom automatique dans les zones complexes (croisements, échangeurs d’autoroutes, etc.), assistance vocale… En dehors de la cartographie routière, j’utilise aussi une cartographie marine couplée au GPS, avec tout ce qu’il faut pour naviguer : waypoints, routes, calculs de caps et de distances, etc. Sous Windows mobile, là encore, on n’a que l’embarras du choix, les concurrents se bousculent ! Pour iPhone ? Rien. Même mon fils, qui est un partisan de la première heure de l’iPhone et qui vient de le changer pour le 3G reconnaît que, côté GPS, c’est inutilisable en voiture à moins d’avoir un navigateur à côté de soi.

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Jean-Claude Gelbard