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Enfin le confort !

Six mois après le succès du premier Eee PC, arrive une nouvelle version améliorée du miniportable d’Asus. Avec, au final, un confort plus grand et le choix entre une machine sous Linux ou Windows.

Après avoir été conquis par le premier Eee PC (voir le test de l’Eee PC 701 dans l’Oi n?’ 200 de décembre 2007, p. 20), voici son successeur, l’Eee PC 900. Il se présente un peu comme la version corrigée du premier pour 100 euros de plus, soit seulement 399 euros. On retrouve tout ce qui a fait le succès du miniportable d’Asus : un prix canon, une petite taille, une machine clés en main à la fois simple à utiliser et bien équipée… mais sans les défauts du premier jet : la capacité de stockage limitée à 4 Go, l’écran et le pavé tactile trop petits. En passant d’une taille d’écran de 7 à 8,9 pouces, l’Eee PC 900 gagne 4,8 cm de diagonale, mais surtout la possibilité d’avoir une meilleure résolution, passant de 800 x 480 à 1 024 x 600 points, soit 60 % d’affichage supplémentaire ! Résultat : on n’utilise plus la barre de défilement horizontal pour afficher une page Web dans la largeur. Le confort est bel et bien là. Cette augmentation de la définition a aussi permis à Asus de proposer une version de l’Eee PC sous Windows XP, en plus de sa version sous Linux.

La concurrence s’active

Seulement, la licence de XP étant plus chère que celle de Linux, l’utilisateur est triplement pénalisé : la version Windows est 100 euros plus chère que la version Linux (499 euros au lieu de 399), on perd 8 Go d’espace de stockage (12 Go au lieu de 20), et on n’a plus tous les logiciels gratuits préinstallés (OpenOffice 2, Firefox, Skype, etc.). À près de 500 euros, la version Windows XP est au même prix qu’un portable d’entrée de gamme, mieux équipé. Même si on gagne la compatibilité avec tous les logiciels Windows, ça ne vaut plus tellement le détour ! En attendant, la concurrence s’active avec de nombreuses machines similaires, sous Linux ou Windows, avec disque dur ou mémoire flash, avec un processeur Intel ou Via. Reste qu’Asus a définitivement marqué l’histoire de la micro en ouvrant la voie à une nouvelle catégorie d’ordinateurs, les miniportables, tout aussi légers pour le porte-monnaie qu’agréables à emporter partout avec soi.

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Alexandre Salque