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YouTube va rémunérer ses vedettes françaises

Le site de partage de vidéos ouvre son programme de partenariat aux créateurs français. Les plus populaires toucheront des revenus publicitaires.

Devenir une star sur YouTube et toucher quelques subsides… C’était une vieille promesse du site de partage de vidéos, qui étend ce jeudi 26 juin son programme de partenariat en France à ses contributeurs individuels. Les
créateurs les plus populaires partageront avec le site une partie de ses recettes publicitaires, comme en profitent déjà les professionnels ?” France 24, Europe 1, l’INA, etc. ?” sur leurs pages dédiées. Mais ne devient
pas partenaire qui veut.Aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et au Canada où le programme a été lancé voici plusieurs mois, les élus s’appellent
TayZonday,
Nerimon, ou
DavidMesShow. Le premier, un baryton de 25 printemps dont la chaîne a déjà été regardée plus de 2,5 millions de fois a remporté un
YouTube Award au mois de mars de cette année. Le deuxième, un jeune humoriste britannique,
comptabilise plus de 21 000 abonnés, adeptes de ses sketchs. Le troisième, un guitariste canadien, connaît déjà un petit succès sur la Toile et cherche une maison de disques.Afin de rejoindre ces ‘ happy few ‘, les contributeurs français doivent
s’inscrire auprès de YouTube. L’équipe du site, après avoir visionné leur chaîne, décidera si oui ou non ils peuvent adhérer au programme.Quelques préalables sont requis. ‘ Il faut avoir créé des vidéos originales pour lesquelles on dispose des droits d’auteur et avoir rencontré une certaine popularité sur sa chaîne, en termes de visites ou de
commentaires ‘,
explique-t-on chez Google, la maison mère de YouTube. Qui ne donne pas de précision sur le nombre de consultations nécessaires.

Les contributeurs ne choisissent pas les annonceurs

Une fois que le contributeur adhère au programme, les marques ont la possibilité de placer des publicités sur sa chaîne. Ces annonces apparaîtront, non pas dans les vidéos mais dans un bloc (au format billboard)
placé à droite du player. En attendant que la version française de YouTube bénéficie des publicités au format
Flash transparent, déjà en usage aux Etats-Unis.Si les annonceurs peuvent choisir les vidéos auxquelles ils veulent adjoindre leur nom, les contributeurs, eux, n’ont en revanche aucun droit de regard sur les marques qui placent de la publicité sur leur chaîne.La monétisation des vidéos est-elle financièrement intéressante pour les contributeurs ? Difficile à savoir. Google ne fournit aucun chiffre, il se contente d’indiquer que la rémunération se fait par un mélange de coût pour
mille (CPM) et de coût par clic (CPC).Toujours est-il que recevoir quelques espèces sonnantes et trébuchantes pour une activité à l’origine non lucrative est toujours une bonne surprise. D’autant que la participation à ce programme n’implique pas de céder tout ou partie de
ses droits d’auteur sur les vidéos.

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Hélène Puel