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Witbe, le second des travaux d’Hercule du fondateur d’Oléane

Witbe lève 6,7 millions d’euros. Son fondateur, Jean-Michel Planche, rêve d’un succès encore plus important que celui d’Oléane. Mais, cette fois, dans le domaine de la mesure de performance des réseaux.

Le marché de la mesure de qualité des réseaux ne fait plus de place aux start-up. Grâce à un positionnement original par rapport aux leaders du secteur, Witbe vient pourtant de lever 6,7 millions d’euros pour son premier tour de table. Innovacom, Odyssée Venture et plusieurs investisseurs privés se retrouvent ainsi au capital de la start-up.” On se fiche de la mesure de performance, ce qui nous intéresse, c’est comment améliorer la performance des services de nos clients “, affirme Jean-Michel Planche, président de Witbe, et cofondateur d’Oléane, revendue depuis à France Télécom.” Nous avons “encapsulé” nos technologies dans un ensemble de services, précise Jean-Michel Planche. Nous intégrons une notion de supervision humaine en gérant nous-mêmes, s’il le faut, les problèmes de nos clients. Par exemple, nous assurons un service de nuit grâce auquel nous sommes capables d’intervenir chez l’hébergeur, ou même chez le client, en cas de besoin. “

A l’équilibre au bout du deuxième exercice

Créé sur fonds propres en mars 2000, Witbe ressemble à une start-up modèle. Avec près de 200 clients à ce jour (opérateurs, banques, intranets d’entreprise…), la société table sur un chiffre d’affaires de 20 millions de francs sur son exercice fiscal en cours (clôturé fin mars). 15 millions de francs de contrat étant déjà signés. Avec trente-neuf salariés, la société devrait atteindre l’équilibre à la fin de cet exercice.Dithyrambique sur la qualité de son équipe, Jean-Michel Planche parie sur une croissance du chiffre d’affaires de 100 % pour les années à venir. “Notre potentiel de marché est énorme : il correspond à l’économie que les sociétés font en disposant d’un service fiable.”Confiant dans le futur de Witbe, l’ancien créateur d’Oléane pense aussi à vendre ses technologies à l’étranger, en direct ou sous franchise. “Le mode de commercialisation est à l’étude. Mais grâce à nos compétences en interne, et vu notre positionnement, nous devrions aller très loin “, précise-t-il.Ambitieux et sûr de lui, Jean-Michel Planche ne songe même pas à la possibilité d’un échec. A l’évocation d’une cession de Witbe, il n’envisage qu’un scénario visant à aider au développement de sa start-up, et non une cession défensive visant à sauver les meubles en cas d’échec. Pour Jean-Michel Planche : ” Vendre n’est pas une finalité, ce n’est qu’un moyen pour aller plus loin. Nous avons déjà été approchés, mais cela ne nous a pas enthousiasmés. “

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Frantz Grenier