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Virus : les Palm attaqués

Au lendemain de la première attaque virale, les éditeurs prévoient deux techniques de défense.

C’était prévisible, les petits systèmes de poche deviennent la cible d’un tout premier code malicieux. Et, comme par magie, une nuée d’antivirus s’empresse d’offrir leur protection. A vrai dire, Symantec avait devancé tout le monde, en montrant un prototype deux mois avant la première attaque ! Tandis que F-Secure cherche déjà à protéger les systèmes Epoc (notamment les téléphones mobiles), alors qu’aucun virus n’a pourtant encore été détecté sur cette plate-forme.
Ce premier intrus sur le Palm, qui se nomme Palm_Liberty.A, est un cheval de Troie qui trompe son monde en se présentant comme un code destiné à transformer en version enregistrée le shareware Liberty, un émulateur de console de jeu Gameboy. Une fois installé sur le Palm, il détruit tous les programmes et données.
Les éditeurs d’antivirus développent deux approches techniques. La première consiste à contrôler la présence d’un code malicieux sur le PC lors de chaque synchronisation avec le Palm. Le produit prend alors la forme d’un antivirus dédié ou d’une nouvelle signature venant compléter la base de l’antivirus pour PC. Préférée par Symantec, qui pourrait être rejoint dans cette voie par McAfee, la seconde approche consiste à installer l’antivirus sur le Palm lui-même. Cette formule n’a guère d’intérêt dans l’immédiat, mais prendra tout son sens lorsque se banaliseront les connexions directes des systèmes de poche à l’internet. La mémoire du Palm sera alors peut-être en mesure d’accueillir une véritable base de signatures des futurs codes viraux, qui risquent fort de se multiplier.

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hierry Lévy-Abégnoli