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Verio découpe ses serveurs

L’hébergeur propose de disposer d’un compte root sur une machine FreeBSD avec une adresse IP dédiée. Elle sera facturée à l’espace disque et non au trafic généré.

Jouir des avantages techniques de sa propre machine dédiée au prix de l’hébergement mutualisé : l’argument publicitaire de Verio est imparable. L’hébergeur annonce avoir ainsi recruté de trois à quatre cents
clients sur son offre VPS (Virtual private server).S’adressant plutôt aux entreprises expérimentées ?” qui ne peuvent plus se contenter des solutions d’hébergement mutualisées traditionnelles mais hésitent à investir dans un serveur dédié ?” ou aux VAR
et intégrateurs, VPS utilise la technique de virtualisation pour partager les ressources de serveurs FreeBSD, et offrir à chaque client installé sur une machine l’apparence d’utiliser toutes les ressources de celle-ci.

La virtualisation permet des configurations ad hoc

Le serveur virtuel dispose d’un espace disque qui lui est propre, ainsi que d’une partie de la mémoire et du processeur de la machine. Muni d’un compte root,
l’administrateur de l’entreprise cliente peut y créer autant de comptes utilisateurs qu’elle le souhaite et installer les applications nécessaires. On annonce chez Verio plus de 9 000 applications préinstallées au sein
de l’offre VPS v. 2. On y retrouve les classiques de l’open source (Apache) et de multiples modules additionnels, ProFTPD, PHP4,
Perl,
MySQL, PostgreSQL, des compilateurs C, C++ et Java, etc.L’administrateur a accès aux bibliothèques du système et aux fichiers racines, un point sur lequel la version 2 fait preuve de plus de souplesse que précédemment. L’offre sous FreeBSD est proposée au prix mensuel de
99 euros pour 1,25 Go hébergés, 125 euros pour 2,5 Go et 250 euros pour 5 Go. Elle est également proposée sous Sun Solaris à partir de 159 euros par mois.

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Alain Clapaud