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Un vidéoprojecteur de haute définition sans compromission

Quand Marantz dévoile son premier appareil Full HD, les performances atteignent des sommets. Le prix aussi.

Sous son apparence débonnaire et sa coque en plastique beige, ce gros vidéoprojecteur n’a pas l’air bien méchant. C’est mal le connaître. Le VP-11S1 intègre en effet ce qui se fait de mieux actuellement en Home Cinema, repoussant encore les limites des modèles existants. Marantz, réputé pour son intransigeance en matière de qualité, n’a pas lésiné sur les moyens. Ni sur la facture. Pour le prix d’une belle voiture, vous pourrez ainsi transformer votre salon en une salle de cinéma (et encore, on ne compte pas la partie son, ni l’écran, ni le lecteur Blu-ray…). 

Ce projecteur conjugue tout au superlatif. La définition, bien entendu, est de la « pure » Full HD de 1920×1080 pixels, projetée par un système à DLP dernier cri de chez Texas Instruments. Le contraste atteindrait le chiffre record de 6500 :1. Le processeur vidéo 10 bits, fabriqué par Gennum, ne fait pas non plus dans la demi-mesure, tout comme le reste des composants employés, faisant appel à un arsenal de technologies. Bref, la qualité d’image devrait être assez bluffante. La construction en alliage d’aluminium devrait quant à elle assurer une robustesse exemplaire à l’appareil.

Côté optique, le modèle est équipé d’un objectif Konica Minolta de coefficient généreux (1,45X), à commandes de zoom et de mise au point manuelles. Celui-ci peut être largement décentré verticalement par Lens Shift si l’appareil est positionné en hauteur ou en contre-plongée. En revanche, la correction du trapèze est numérique, et le décentrement horizontal n’est pas prévu. Dommage, l’appareil est condamné à être placé dans l’axe central de l’écran. 

Sa lampe de 200 watts garantie 2 000 heures environ fournit une luminosité de 700 Lumen, ce qui est assez moyen. Normal, l’appareil est conçu pour fonctionner assez près de l’écran. En atteste son objectif grand-angle. 

Autre caractéristique haut de gamme, la richesse de la connectique. On trouve, entre autres, deux entrées numériques HDMI et deux entrées composantes, pour connecter jusqu’à quatre sources vidéo différentes. Les signaux non HD sont également pris en charge, via les ports composites et S-vidéo. 

Détail non négligeable, la « bête » ne pèse pas moins de 13 kg. Plafond solide de rigueur…

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Julien Bolle