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Un retour sur investissement plus rapide que prévu

L’achat d’un outil de GCL implique de ” casser les murs ” de l’entreprise. Sa mise en ?”uvre ne doit pas excéder six mois, avec un objectif de retour rapide sur investissement.

Un projet de gestion de la chaîne logistique se divise en trois grandes étapes. Il faut d’abord mesurer la performance et faire une analyse critique des processus, pour dégager les axes d’amélioration. Cette phase prend entre une semaine et deux mois.Vient ensuite l’étape de formalisation et de proposition de modifications. Elle concerne l’infrastructure pour optimiser les flux physiques, l’organisation pour mieux anticiper les besoins et optimiser les stocks, et la mise en place de logiciels de gestion de type MRP (Material Requirement Planning) ou d’ordonnancement pour améliorer les traitements. Cette étape dure entre un et deux mois.Enfin, la mise en place du système de GCL proprement dit se découpe aussi en trois parties : développement de l’infrastructure, conduite du changement, mise en place d’une solution logicielle. L’objectif étant souvent d’ordre économique, le retour sur investissement doit être rapidement obtenu. C’est pourquoi l’installation ne doit pas dépasser trois à six mois par projet.

Une mise en place progressive en fonction des priorités

De plus, les experts préconisent de mettre en place la solution en priorité sur les processus où l’effet de levier sera le plus important. “Le but principal est de gagner de l’argent, il faut donc avoir des objectifs précis et des délais courts”, confirme Renaud Peurière, consultant chez Logica.
La plupart des projets se chiffrent en millions de francs, voire en millions de dollars, comme c’est le cas pour Texas Instruments, qui a optimisé la planification de l’ensemble de ses sites dans le monde. Mais il est possible pour une PME de monter un projet pour moins d’un million de francs.Contrairement au PGI qui se déploie globalement, les outils de GCL peuvent être mis en place progressivement, flux par flux. Le coût dépendra de l’étendue du domaine auquel s’applique le système.
Enfin, au-delà de la complexité de la méthodologie, il existe des difficultés liées à l’aspect humain et organisationnel. Il faut faire évoluer l’entreprise d’une structure cloisonnée et verticalisée vers une vision transversale et communicante.Cette mutation exige une mise à plat de tous les processus logistiques et, souvent, la remise en cause des habitudes et des hiérarchies. “La principale difficulté consiste à ”casser les murs” et à construire des environnements dynamiques, ce qui implique une démarche organisationnelle avec conduite du changement “, affirme Norbert Cohen, chargé des activités Supply Chain du groupe Euriware.

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Claire Rémy