Déjà présente en France dans vingt-six villes ?” dont seize où elle apparaît sous la marque Le Rapporteur, un site racheté en juillet 2000 ?”, la société entend à présent élargir sa couverture européenne. Les trois premières filiales étrangères ?” anglaise, allemande et espagnole ?” comptent chacune deux ou trois personnes qui gèrent l’implantation et le développement de la structure. L’ouverture d’une filiale en Italie est également programmée en octobre.Bertrand Bigay, le président du directoire de la société, reste discret sur le nom des nouveaux investisseurs : “Il s’agit d’alliances stratégiques qui nous donneront accès à de nouveaux pays. Nous envisageons des joint-ventures avec ces nouveaux partenaires.”Créée en novembre 1999 et portée par une première levée de fonds de 10 millions de francs, auprès de business angels, comme Fabrice Grinda d’Aucland ou Gilles Ghesquieres de Nomade, Cityvox voit grand. “Nous sommes déjà en train de préparer une entrée en Bourse, explique Bertrand Bigay. Comme toute start-up, il nous faut réagir très vite. Une IPO au premier semestre 2001 nous donnera l’envergure nécessaire à notre développement.”
Une stratégie de communication originale
Aujourd’hui, Cityvox affiche un million de pages vues par mois, ceci sans avoir débloqué de budget de communication. “Le bouche à oreille fonctionne très bien, remarque Bertrand Bigay. Notre principale action de communication permanente est de diffuser des petits flyers qui incitent à participer à notre jeu, le City Reporter. Chaque personne de la société s’inscrit pour distribuer ces prospectus dans les lieux publics. “L’équipe, composée d’une soixantaine de personnes, s’est renforcée d’un directeur général France, Clément-François Lacour, auparavant DG de Soditherm SA, filiale du groupe Saunier Duval, et d’un directeur administratif et financier, Xavier Corman, ex-responsable financier de la billetterie du Comité d’organisation de la Coupe du monde de football, dont est également issu Bertrand Bigay.Le business model de Cityvox repose sur la commercialisation d’espaces publicitaires. Ainsi, 40 % des revenus proviennent de la vente de bandeaux et de l’affiliation, et 60 % de l’achat d’espaces de présentation. Pour 4 000 francs par an environ, les commerçants disposent de pages dédiées à leur boutique et d’un référencement assuré en tête de liste lorsque l’internaute effectue une recherche.
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