Passer au contenu

Un politique américain s’engage en faveur du cryptage

Un parlementaire américain ?” spécialiste des nouvelles technologies ?” a lancé un appel en faveur d’un usage plus large du cryptage afin d’accroître la sécurité des données transmises par Internet.

Après les attentats du 11 septembre à New York et Washington, des voix s’étaient élevées pour réclamer des restrictions d’utilisation de ces logiciels permettant de brouiller les communications sur le Web.Avant les attaques suicide, la CIA avait fait savoir, que ces logiciels étaient utilisés par des groupes islamistes tels qu’al Qaeda, l’organisation créée par Oussama ben Laden, et désignée par les Etats-Unis comme le commanditaire des attentats du 11 septembre.Après la réunion d’une commission parlementaire consacrée à la sécurité sur Internet, Bob Goodlatte, représentant républicain de Virginie, a expliqué que l’installation de back doors (portes arrières) dans les programmes informatiques pour?” en vue de permettre aux autorités de surveiller les communications en ligne ?” ne servirait qu’à fragiliser ces programmes.

Pour le cryptage des données des ministères et des entreprises

Il y a plusieurs années déjà, Bob Goodlatte avait mené campagne contre un projet gouvernemental visant à renforcer les contrôles à l’exportation de logiciels de cryptage. Il avait obtenu gain de cause face à l’Agence de sécurité nationale (NSA) et le FBI.Réinstaurer des contrôles à l’exportation sur ces logiciels ne limiterait pas leur utilisation, puisqu’ils sont aussi disponibles à l’étranger. De plus, cela aurait l’inconvénient de rendre le marché américain moins compétitif, estime Bob Goodlatte.Pour le représentant de Virginie, de plus en plus de ministères et d’entreprises américains devraient crypter leurs données pour se prémunir contre des attaques informatiques susceptibles d’empêcher le fonctionnement des infrastructures, notamment dans le domaine de l’énergie et des services bancaires.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


La rédaction (avec Reuters)