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Un historien pour lutter contre le turnover

Il attire et fidélise les recrues de Co-Spirit en explicitant l’esprit maison de la start up.

La nouvelle économie crée un nouvel espace-temps. Quand l’entreprise passe de dix à cent vingt personnes en un an, il y a un risque de déstabilisation des équipes”, dit Claude Vigoureux. Historien, il fidélise celles-ci dans un contexte d'”hypercroissance”. L’enjeu était tel, en pleine pénurie de compétences, que le groupe Co-Spirit l’a embauché. “Il s’agissait de montrer aux recrues que les valeurs présentes à la création de l’entreprise perduraient”, explique-t-il.Il s’est d’abord entretenu avec les salariés et a rédigé un mémoire interne. “Dans une SSII, la culture maison est constituée par un savoir-faire et un savoir-être. Nous avons voulu les faire apparaître “, souligne-t-il.Puis, avec le responsable de l’intranet, il a contribué à la réalisation d’un système dédié à la gestion commerciale. “Dans une société qui grandit très vite, on perd aussi très vite la mémoire commerciale. Chacun gérait ses contacts commerciaux. L’intranet a permis de les communiquer à tous les employés. Chacun sait ainsi qui fait quoi. Par ailleurs, les recrues ont ainsi l’impression de conna”tre l’entreprise “, ajoute Claude Vigoureux.Son poste se situe entre les ressources humaines, l’informatique et la communication, et ses travaux vont être intégrés dans le nouveau site web du groupe. La méthode vaudrait également si la situation changeait. “Lorsque la conjoncture se retourne, ce travail permet de réduire l’hémorragie de collaborateurs, parce qu’ils ont le sentiment de s’inscrire dans une histoire.”

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François Sapy