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Un attirail de défense impressionnant

Kaspersky reste fidèle à son image. Son KIS 2011 est une suite de sécurité aux défenses avancées et novatrices, qui fait la part belle aux outils…

Kaspersky reste fidèle à son image. Son KIS 2011 est une suite de sécurité aux défenses avancées et novatrices, qui fait la part belle aux outils de protection, aux défenses Web et aux capacités de nettoyage. Cette mouture 2011 donne la priorité aux défenses qui œuvrent en tâche de fond : l’objectif est de contrer les codes malveillants quels qu’ils soient, même s’ils sont uniques et inconnus des signatures et des protections heuristiques (analyse comportementale). Si la sandbox (bac à sable) qui isolait du système les programmes douteux (en les exécutant dans une bulle protectrice) est toujours présente, elle se démocratise sous forme d’un véritable bureau sécurisé. On peut y installer et y exécuter toute application douteuse sans craindre d’endommager ou d’infecter son environnement de travail. Mais KIS met aussi l’accent sur les protections Web avec une navigation mieux sécurisée. Elle évite les infections par les pages Web, les usurpations d’identité et autres vols de données privées. Plus original, un système de filtrage bloque tout accès aux domaines jugés néfastes : on découvre que la plupart des blogs français et américains pointent, volontairement ou non, vers des adresses suspectes en Chine, au Brésil et vers les paradis fiscaux habitués à héberger des sites malveillants. Plus innovant encore, le système de surveillance System Watcher. Cette fonction lutte contre les dangereuses coquilles vides qui s’installent, sans affoler les détections, et vont chercher sur le Web des instructions malveillantes. Non seulement KIS 2011 détecte ces comportements atypiques et les bloque instantanément, mais il est aussi capable d’annuler les modifications réalisées par ces malwares sur le système. L’antispam gagne en efficacité, et le contrôle parental évolue afin de surveiller l’usage que font vos enfants des programmes et leurs contacts sur les réseaux sociaux. Seul point noir, la version 64 bits présente plusieurs limites comme l’absence du bureau sécurisé. Et quelques bugs mineurs attendent d’être corrigés par une mise à jour prévue à la rentrée.

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Loïc Duval