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Un antivirus pour les portables suisses d’Orange

Les clients helvètes de France Télécom peuvent s’abonner à un service de protection assuré par F-Secure sur leurs portables Nokia.

La menace virale pour les téléphones mobiles, bien que marginale encore,
serait devenue réelle. Dans le but de protéger ses clients, la filiale d’Orange pour la Suisse et le Liechtenstein a signé un accord avec l’éditeur d’antivirus F-Secure.Jusqu’à la fin du mois de septembre, les utilisateurs de sept modèles de téléphones Nokia, équipés de Symbian OS, pourront profiter gratuitement d’un service antivirus. Il deviendra payant ensuite. En Scandinavie, avec l’opérateur
Telia, il en coûte deux euros par mois. F-Secure a déjà mis en place des services similaires dans trois autres pays (Finlande, Suède, Allemagne), toujours sur le même modèle : un abonnement mensuel. ‘ Nous avons constaté,
avec les offres de sécurité mises en place par les fournisseurs d’accès à Internet, que leurs clients préfèrent souvent un abonnement à l’achat du logiciel ‘,
explique Eugenio Correnti, directeur technique France de F-Secure.Selon l’éditeur, il y aurait aujourd’hui une soixantaine de codes malicieux en circulation. Leur cible favorite : les smartphones équipés du système Symbian, car ce sont les plus avancés. Les Pocket PC
également sont touchés. Le même sort est promis au futur Windows mobile 5.0.‘ Cet accord nous permettra d’en savoir un peu plus sur l’état réel de la contamination des téléphones mobiles ‘, ajoute Eugenio Correnti. Il permettra également de commencer à sensibiliser
les utilisateurs aux risques liés aux smartphones.
‘ Le conseil est le même que pour les ordinateurs : ne jamais accepter de pièces jointes ‘, martèle-t-il.Les virus pour téléphones mobiles partagent d’autres points communs avec les virus visant les micro-ordinateurs. Leur but est de désactiver certaines fonctions du téléphone, ou une partie de ses fonctions, et de se propager le plus
possible. Pour cela, ils envoient des MMS au carnet d’adresses de l’utilisateur ou bien lancent une connexion Bluetooth à l’aveugle. Tous les téléphones équipés de cette technologie et présents dans les environs reçoivent ainsi le fichier contenant
le virus.Mais, alors que les auteurs de virus informatiques sont de
mieux en mieux identifiés et punis, la chasse aux créateurs de vers mobiles est beaucoup plus difficile dans le monde du portable. ‘ Nous n’en sommes quau début
et nous devons encore nous organiser ‘,
conclut Eugenio Correnti.

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Karine Solovieff