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Ultra portables

Plus puissant et plus confortable qu’un netbook, moins encombrant et moins gourmand qu’un portable grand format… L’ultraportable est-il le PC idéal ?

Sur le marché des PC portables, les extrêmes ont la cote. Les netbooks, d’un côté, et les 15,6 et 17 pouces, de l’autre. Deux catégories qui représentent à elles seules près de 80 % des ventes chaque année. Disons aussi que le choix d’un PC portable, en rayon, se fait souvent sur la base du même critère, extrême lui aussi : “ Votre ordinateur, vous le laissez à la maison ou vous l’utilisez aussi en dehors ? ”. Comprenez : “ Un netbook ou un portable classique ? ”. Entre ces deux familles opposées en existe une autre, méconnue, celle des ultraportables. Et dans cette lignée cohabitent plusieurs courants, caractérisés par la taille de l’écran : 11,6 pouces, 13,3 pouces et 14 pouces. Au-delà des trous qu’ils comblent dans la hiérarchie des tailles, ils sont tous bâtis autour de la même problématique : allier le meilleur des deux mondes, performances et mobilité.Sony a longtemps eu l’emprise sur ce segment où les modèles 11,6 pouces se négociaient au-delà des 1 500 euros. C’était, à l’époque, le prix à payer pour utiliser un PC plus de six heures sans passer par la pompe. En s’accaparant à leur tour ce marché, des constructeurs comme Acer ou Packard Bell ont réussi à diviser la note par trois. D’accord, le niveau de finition n’est pas comparable, mais les performances sont au rendez-vous. Notamment grâce aux processeurs basse consommation d’Intel, à la fois peu gourmands en énergie et bien plus puissants que les plus puissants des processeurs Atom des netbooks. Et sans pour autant réduire l’autonomie ni gonfler la facture ! Situation ô combien rocambolesque, une centaine d’euros seulement séparent deux familles aux performances incomparables. Misez donc sur un ultraportable à 500 euros plutôt que sur un netbook à 400 euros… voire 500 euros.Mais il n’est pas facile de travailler des heures durant sur un écran de 11,6 pouces, même si leur résolution de 1 366 x 768 points les rend plus confortables que ceux des netbooks. Si la taille est un critère qui compte, mieux vaut se tourner vers les ultraportables 13,3 pouces, dont le châssis moins compact permet d’y intégrer un clavier plus large, et surtout, un lecteur optique. Ils sont un cran au-dessus niveau performances, notamment grâce aux processeurs Core i3 d’Intel, et leur autonomie reste très satisfaisante. Le Satellite R630 que nous détaillons ci-contre, par exemple, atteint les 7 heures d’autonomie ! Côté prix, il faudra compter au moins 700 euros pour une configuration bien équilibrée. On trouve des modèles à 600 euros, certes, mais ils sont en retrait côté performances.

L’Oscar du second rôle

L’ultraportable représenterait-il dont le PC parfait ? Ici, nous ne sommes pas loin de le penser. Ils se glissent facilement dans un sac, ils sont plus puissants que les netbooks et plus autonomes que les portables géants… Et la diversité des formats permet de trouver facilement chaussure à son pied. Seul bémol, il faut souvent mettre le prix pour s’offrir un ultraportable équipé pour le jeu ou le montage vidéo lourd. Pour ce type d’usages, les PC de bureau et les portables 15,6 pouces (et au-delà) offrent un rapport performances-prix plus intéressant. En clair, les ultraportables ne sont pas encore prêts pour remplir toutes les missions. Mais en tant qu’ordinateurs secondaires, nous les préférons largement aux netbooks.

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Christofer Ciminelli et Christophe Gauthier