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The Elder Scrolls III, d’Ubi Soft

Jamais un jeu de rôles n’avait offert un univers aussi vaste et aussi soigné. Préparez-vous à un long voyage.

Six ans que l’on attendait cette suite de l’exceptionnel Daggerfall ! Pour notre plus grande joie, The Elder Scrolls III : Morrowind se révèle au moins aussi passionnant que son prédécesseur. Vous voici lâché dans un petit village de pêcheurs sur l’immense et superbe île de Vvardenfell.L’incroyable beauté des lieux surprend immédiatement. On est bien loin de la génération automatique de paysages jadis utilisée pour “remplir” les univers des jeux de rôles. Ici le moindre brin d’herbe semble avoir été placé à dessein, chaque maison semble être l’?”uvre d’un architecte différent. Grâce aux cartes graphiques les plus récentes (GeForce 4 Ti), l’eau va même jusqu’à réfléchir le paysage environnant. Piquez une tête et vous observerez de jolies ondes sur votre trajet. Vous dirigez votre personnage une main sur la souris et l’autre sur le clavier, deux touches permettant notamment d’alterner entre les deux modes de combat proposés : les armes ou la magie. N’hésitez pas à ranger vos armes, histoire de vous intégrer à la population qui n’apprécie pas forcément votre visite. Agissez à votre convenance, car vous pouvez absolument tout faire ! Outre l’esthétique soignée, c’est la véritable révolution de Morrowind. Voler au secours de la veuve et de l’orphelin, abandonner des esclaves à leur triste sort, cambrioler la maison d’un ermite ou même tuer un personnage important du jeu, à vous de décider ! A noter que dans le dernier cas cité, le jeu vous proposera soit de continuer au risque de manquer une partie cruciale de l’aventure, soit de recommencer avant votre méfait. La création de votre personnage laisse augurer déjà des possibilités presque infinies du jeu. Allez-vous vous contenter de répondre à quelques questions qui définiront votre profil ? Choisirez-vous votre métier dans une liste ? Essaierez-vous de forger votre propre carrière ? Selon votre spécialisation, vous pourrez, par exemple, utiliser les différentes plantes pour vous soigner ou au contraire devenir un redoutable maître d’armes. Mais quelle que soit la voie choisie, ce n’est qu’à force de pratique que vous ferez évoluer votre personnage. Chacune de vos compétences est associée à une petite jauge qui se remplit lorsque l’on y fait appel. Une fois pleine, votre personnage gagne en expérience et en puissance. Il faudra de très longues heures à jouer de la lame ou des arcanes magiques pour glaner honneur et puissance ou être capable de réparer du matériel cassé. Vous pourrez toujours vous tourner vers les nombreuses guildes et factions du jeu prêtes à vous enseigner leurs moindres secrets contre quelques services. Ajoutez à ces qualités une interface très discrète accessible d’un clic droit de la souris. Joignez-y un puissant éditeur de niveau pour créer ses propres cartes. Relevez encore le tout d’une ambiance sonore ultraréaliste (vagues, bruits de pas… on s’y croirait !) et vous obtiendrez le meilleur jeu de rôles de ces dernières années, tout simplement.

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Hugues Hovasse