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Télécoms : les équipementiers dans la nasse

Alors que les fabricants de composants voient déjà poindre les prémices de la reprise, les grands équipementiers situés immédiatement en amont de la téléphonie mondiale ne…

Alors que les fabricants de composants voient déjà poindre les prémices de la reprise, les grands équipementiers situés immédiatement en amont de la téléphonie mondiale ne parviennent pas à sortir du cycle de la récession. Le cabinet RHK, cité par La Tribune, estime que les investissements des opérateurs américains ne dépasseront pas 51 milliards de dollars (57,4 milliards d’euros) cette année dans les lignes fixes, contre 77 en 2001. Les révisions à la baisse de résultats et de perspectives de croissance se succèdent, les coupes claires s’ensuivent. Après Nortel et Lucent, l’annonce d’Ericsson est particulièrement brutale. Le groupe suédois, dirigé par Kurt Hellström, va supprimer 20 000 emplois d’ici à 2003, soit un quart de ses effectifs. Le numéro 1 mondial des infrastructures de téléphonie mobile et, associé au Japonais Sony, numéro 3 des portables, subit comme ses concurrents le gel des investissements des opérateurs de télécoms, prioritairement occupés à réduire leur endettement. Chez Ericsson comme chez Siemens, c’est la branche équipements de réseaux d’information et de communication à destination des opérateurs qui sera la plus touchée. L’activité mobiles, commune à Sony et Ericsson, affiche, elle, un résultat à l’équilibre au premier trimestre 2002, confirmant une stabilisation du marché mondial des portables. Une embellie que pourraient assombrir les soucis techniques de Nokia, qui vient d’avouer que 10 % environ de sa production de l’un de ses combinés les plus populaires était entachée décrans défectueux.

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Jean-Michel Cedro