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Sword, la société de services qui se bâtit sur des niches

Le fondateur de Decan industrialise le service au gré de la demande.

Pour donner vie à une deuxième SSII après la cession de Decan, Jacques Mottard a choisi de se focaliser sur des niches. Une volonté délibérée : “Les secteurs traditionnels, comme l’ingénierie généraliste, sont beaucoup plus concurrencés. Les spécialistes qui évoluent dans des niches du marché seront davantage épargnés par le ralentissement du marché “, explique le fondateur de Sword.La société se présente donc comme la somme d’un ensemble de spécialités très pointues et disparates : systèmes d’information pour organismes de propriétés intellectuelles (16 % du chiffre d’affaires), traitement des messages interbancaires (7 %), gestion électronique de documents et systèmes d’information géographique (27 %).

Les jeunes ingénieurs bienvenus à Sword

Ce positionnement a permis à l’entreprise de rationaliser fortement ses processus. “Dans chacun de nos domaines d’activité, nous nous attachons à développer des composants logiciels réutilisables d’un client à l’autre. C’est une approche objet dans tous les sens du terme. Elle permet d’industrialiser le service “, précise Jacques Mottard. Autre avantage, selon ce dernier : l’approche “composants” offre la possibilité d’embaucher de jeunes ingénieurs là où des projets traditionnels nécessiteraient la présence de spécialistes confirmés.Cette stratégie, semble porter ses fruits. Créé l’an dernier, Sword emploie deux cent cinquante personnes et prévoit un chiffre d’affaires de 23 millions d’euros cette année, pour un résultat net de 2,1 millions d’euros. Plus de 60 % du chiffre d’affaires sont réalisés hors de France. La société, qui cherche 15 millions d’euros pour réaliser des acquisitions, a d’ores et déjà prévu de s’introduire au Nouveau Marché au cours du premier semestre 2002.

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François Sapy