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Sun Microsystems perd son PDG historique

Scott McNealy quitte ses fonctions après 22 ans passés à la tête du groupe informatique américain. Il reste président du conseil d’administration de la société.

Après vingt-deux ans de bons et loyaux services, l’un des gourous historiques de l’industrie informatique passe la main. Scott McNealy est remplacé à la tête de Sun Microsystems par l’actuel président de la société, Jonathan Schwartz.
L’ex-PDG reste président du conseil d’administration. Après avoir cofondé Sun Microsystems en 1982, Scott McNealy a, au fil des ans, transformé ce qui n’était à l’origine qu’une start-up de la Silicon Valley spécialisée dans les
stations de travail en un géant de l’informatique mondial.Avec l’ouverture d’Internet au grand public et, plus particulièrement, l’émergence de la ‘ nouvelle économie ‘ jusqu’au début des années 2000, Sun Microsystems va pleinement tirer parti de la croissance du
marché des serveurs Web. En 2001, la société ?” qui communique alors sur l’idée qu’elle est le point du ‘ .com ‘
 ?” verra son chiffre d’affaires grimper jusqu’à 18,25 milliards de dollars.
Conséquence, le groupe informatique subira de plein fouet l’éclatement de la fameuse ‘ bulle ‘ spéculative liée à Internet. Elle n’est toujours pas revenu à l’équilibre depuis.

Une obsession pour Microsoft

Durant le règne de Scott McNealy, Sun a créé le langage Java et à vu défiler quelques-uns des grands dirigeants de l’industrie, à l’instar d’Edward Zander, qui préside désormais aux destinées de Motorola, ou d’Eric Schmidt, l’actuel PDG
de Google. L’homme qui considère que ‘ le réseau c’est l’ordinateur ‘ est également connu pour ses déclarations colorées.Obnubilé par l’importance de Microsoft dans l’industrie informatique, Scott McNealy s’est souvent montré critique à propos du numéro un mondial du logiciel. Pour lui, cette société aurait ‘ très bien pu être
dirigée par Bozo le clown ‘
que cela n’y aurait rien changé. De même, ‘ quand Steve Ballmer [lactuel PDG de Microsoft, NDLR] me traite de fou, je prends cela plutôt pour un
compliment ‘,
pouvait-il ajouter.

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Philippe Crouzillacq