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Sun dévoile les plans pour UltraSPARC

La prochaine génération du processeur 64-bits est attendue pour l’automne de l’année prochaine. Le fabricant livre plus d’un million de puces par an.

A l’occasion d’une conférence de presse qui s’est déroulée hier à San Francisco, le fabricant est revenu sur ses plans d’évolution (roadmap) pour sa famille de processeurs 64-bits, UltraSPARC. Au final, il ne faut pas s’attendre à de grands changements dans les prochains mois à venir.” La dernière version du processeur a été lancée en septembre 2000 et on continuera à augmenter la fréquence d’horloge de l’UltraSPARC III actuel jusqu’à atteindre 1,2 GHz (contre 1,05 GHz aujourd’hui, NDLR). Pour la suite, on attend la généralisation du processus de fabrication à 0,13 micron pour lancer notre prochaine puce “, explique David Yen, le vice-président en charge de l’activité processeurs de Sun.Selon le constructeur, l’UltraSPARC IV (de 1,2 à 2 GHz) n’est pas attendu avant la fin de l’année prochaine en volume. Une prévision à prendre avec des pincettes, puisque son prédécesseur avait déjà accumulé quelques années de retard. ” On livre plus d’un million de processeurs par an, contre moins de 3 000 pour l’Itanium 1. Il est donc important pour nous de s’assurer de la disponibilité de l’outil de production, géré par Texas Instruments, avant d’effectuer le basculement “, ajoute David Yen.La prochaine génération reprendra la même architecture, SPARC V9, assurant la compatibilité ascendante avec les puces actuelles. Ce qui rend peu probable l’arrivée d’un processeur avec deux coeurs sur une même puce. Par ailleurs, UltraSPARC V (de 1,8 à plus de 3 GHz) n’est pas prévu avant le deuxième semestre 2004 au plus tôt. ” On utilisera le processus de fabrication à 0,09 micron pour cette puce. Et les outils nécessaires à sa fabrication n’arriveront pas sur le marché avant la fin 2003 “, ajoute le responsable.

Sun rachète une start-up pour renforcer son équipe de développement

Le constructeur compte également clarifier la dénomination des différentes versions de sa puce UltraSPARC III qui sont aujourd’hui disponibles en version ” s ” pour les serveurs haute performance, ” i ” pour les stations de travail (intégrant la mémoire cache et d’autres fonctions logiques directement sur le processeur) et ” e ” pour les applications embarquées (à faible consommation). ” On réfléchit à changer ces appellations qui n’ont plus vraiment de sens aujourd’hui. Par exemple, les prochains serveurs lames lancés cette année utiliseront une version “e” du processeur “, indique-t-il.Ce dernier a également confirmé le rachat d’une start-up, Afara Websystems, spécialisée dans le développement de puces SPARC visant l’accélération des communications réseaux (IP) et entrée-sortie (Ultra ATA).” Contrairement à Intel, il suffit juste de 95 dollars pour accéder à l’ensemble de la propriété intellectuelle de l’architecture du processeur, qui appartient à l’association à but non lucrative SPARC International (sparc.org). Afara a une licence, tout comme Fujitsu qui produit aussi des serveurs SPARC concurrents des nôtres “, conclut David Yen.

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Marc Lamy (Silicon Valley Newswire)