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Street Fighter IV

Série culte des jeux de combat, Street Fighter est de retour sur PC et consoles pour un quatrième round explosif.

Dans le monde impitoyable des jeux de combat, Street Fighter est la série qui affiche la plus grande longévité. Après un premier épisode en 1987 au succès confidentiel, Capcom explose cinq ans plus tard avec Street Fighter 2. Et malgré l’avènement de concurrents tels que Tekken ou Virtua Fighter, la série de Capcom garde une place de choix.L’alchimie du titre repose sur le style des personnages, stéréotypés, à la biographie plus ou moins délirante. Celle-ci est résumée en guise de scène d’ouverture, sous forme de dessin animé, pour chaque protagoniste. De même, ils possèdent tous une séquence de fin exposant les raisons de leur participation au tournoi Street Fighter.Ces vidéos constituent la chair du scénario minimaliste qui sert de prétexte aux pugilats.

Pas moins de vingt-cinq challengers au menu

Tous les personnages historiques de la série sont présents : de Ryu à Bison en passant par Blanka mais, pour atteindre le chiffre de 25 challengers, de nouveaux venus entrent dans l’arène : le Français Abel, un lutteur amnésique, El Fuente, un catcheur mexicain qui pratique la grande cuisine à ses moments perdus ou Rufus, un lutteur obèse voulant prouver sa force au monde entier.Au niveau de la réalisation, ce quatrième opus frôle le KO technique. Le design rompt avec la tradition, en offrant un graphisme en 3D de toute beauté serti dans des décors fourmillant de détails. De plus, les contours encrés des personnages leur confèrent un aspect dessiné très réussi. Feux d’artifice visuels avec effets de particules, d’éclairs ou de tourbillons superbes ! La bande-son, magistrale, vous propose de choisir entre la VO japonaise ou le doublage anglais (tous deux sous-titrés en français). Les bruitages, du craquement des os aux chutes des belligérants, sont exagérés pour notre plus grand plaisir. Evidemment, cet épisode cède à la mode actuelle des parties en ligne : il est donc possible de relever les défis via Internet pour gagner des médailles et figurer dans le classement mondial. En définitive, le succès de Street Fighter vient aussi de son autodérision. Cet opus remplit si bien son contrat qu’il risque de faire craquer les plus réfractairesL’avis de la rédaction
On aime

La réalisation globale de grande classe et son côté inusable, surtout à plusieurs.
On n’aime pas
Les supercombinaisons assez complexes à réussir.
Mention très bien
A partir de 12 ans

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Cyril Valent