Stock-options: Bercy cède aux sirènes de la Net-économie
Compromis à l'Assemblée nationale. Si la fiscalité sur les stock-options est relevée à partir d'un million de francs de plus-value, les bons de souscription de parts de créateurs d'entreprises sont pérennisés.
Après d'âpres négociations, le ministre des Finances, Laurent Fabius, a donc finalement fait peu de concessions sur le dossier des stock-options actuellement en débat au palais Bourbon dans le cadre du projet de loi sur les nouvelles régulations de l'économie. Tout juste a-t-il consenti à relever de 40 % à 50 % le taux d'imposition sur les plus-values à partir d'un million de francs. Et encore.Cet alourdissement n'interviendra que si le porteur lève ses options moins de deux ans au-delà du délai d'indisponibilité (ramené à quatre ans, contre cinq actuellement). Ainsi un porteur conservant ses titres six ans au minimum ne sera-t-il pas pénalisé. Dans le nouveau dispositif, qui devrait être entériné ce mois-ci par les députés, la prise de risque boursière est donc récompensée, au détriment des comportements spéculatifs.Dans le cas d'un gain inférieur à un million de francs, le prinicpe est le même : 40 % d'imposition en cas de de vente avant les deux ans, 26 % dans le cas contraire.