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STMicroelectronics voit la reprise… au loin

Alors que Bull s’attaque à la seconde bosse du cycle du chameau, le spécialiste franco-italien des semi-conducteurs affirme que la sortie du tunnel se fera avant le début 2003 et prévoit un rebond sectoriel au quatrième trimestre 2002.

L’indice CAC 40 baisse de 0,56 % à 4 573 points. Le Nouveau Marché gagne 0,42 % à 1103 points.Sans statistiques économiques à se mettre sous la dent, la Bourse de Paris consolide dans de faibles volumes. Le CAC 40 a évolué au gré des mouvements de TotalFinaElf, la valeur ayant le plus de poids sur le cours de l’indice phare de la place parisienne. Le groupe pétrolier, en hausse en début de journée, a chuté lourdement en fin de matinée avant de se rétablir quelques minutes avant la clôture. La guerre des producteurs de pétrole pour fixer le prix du baril de Brent est la clé de ce mouvement de yo-yo.Ce matin, le groupe STMicroelectronics se démarquait au travers des déclarations de son économiste en chef, Jean-Philippe Dauvin, au Wall Street Journal Europe. Celui-ci y décrivait son scénario pour l’avenir des semi-conducteurs. Primo, il se range du côté des analystes et confirme que le secteur des semi-conducteurs connaîtra, pour l’année 2002, une croissance qui sera ” globalement” nulle. Secundo, il table sur un rebond sectoriel au quatrième trimestre 2002 avec des progressions des résultats comprises entre 20 et 25 %.Ces propos encourageants confirment la tendance générale de cette activité et expliquent pourquoi les valeurs, telles que STMicroelectronics (+ 0,54 % à 39,02 euros) ou Soitec (+ 0,95 % à 19,18 euros), sont très prisées ces dernières semaines par les investisseurs. Ces derniers anticipent une remontée progressive des commandes sur le secteur dès cette fin d’année.En effet, ils misent sur une reprise des ventes d’appareils électroniques (électroménager, micro-ordinateurs et téléphones portables, tous dotés de circuits à base de semi-conducteurs) en fin d’année sur le Vieux Continent. Reprise due à l’afflux d’argent liquide en provenance directe des bas de laine. Rappelons que l’euro arrive à grands pas et que, rien qu’en France, on estime à 60 milliards de francs cette manne providentielle pour le commerce.

Integris quittera-t-elle le giron de Bull

Le groupe informatique français Bull dessine la deuxième bosse du cycle du chameau. La première bosse (celle du dromadaire) était constituée par l’avance de 100 millions d’euros de l’Etat français, le départ de son président, Guy de Panafieu, et la prise, logique, de bénéfices. L’entame de la seconde bosse est à mettre au crédit des ses propres cadres.Selon le quotidien financier La Tribune, Cyrille du Peloux, PDG d’Integris (filiale de Bull) aurait déposé une offre de reprise d’Integris auprès de la banque HSBC-CCF. Toujours selon La Tribune, Integris ferait l’objet d’autres offres de reprise de sociétés comme EDS, Siemens ou Atos Origin. L’action Bull gagne aujourdhui 13,91 % à 1,31 euro.

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Augustin Garcia