Steria industrialise son recrutement

Pour séduire mille sept cents candidats, la SSII joue l'intégration et la fidélisation. Elle garantit à ses nouveaux collaborateurs la mobilité, un actionnariat salarial et l'esprit start up.
La reprise des filiales de services européennes de Bull (Integris) ne remet pas en cause les perspectives d'embauche de Steria ?" du moins, pour cette année. La SSII entend toujours recruter mille sept cents collaborateurs. Pour cela, elle ne néglige aucun canal. L'" opérateur global de services " engage même 15 % de jeunes diplômés, non-informaticiens, qu'il forme à ses métiers. Une cinquantaine de chargés de recrutement ?" soit 1 % de l'effectif total ?", se consacrent à la recherche de ces nouveaux talents. Ils ne dépendent pas de la direction des ressources humaines, mais des différentes divisions du groupe. Ils mènent le premier entretien, puis soumettent pour validation la candidature au responsable dont dépendra le nouveau collaborateur. Ce dernier est reçu par son parrain lors d'une journée d'accueil, baptisée Well.com. Suivra une rencontre avec un Assistance Manager (ou chargé de la relation collaborateur). " Au-delà de l'entretien annuel, celle-ci a pour mission de le fidéliser en s'enquérant de ses souhaits d'évolution ou de mobilité et des problèmes éventuels qu'il peut rencontrer avec un client, précise Gérard Guyodo, directeur général de Steria. Chaque Assistance Manager est chargé d'une dizaine de collaborateurs. Il seconde le responsable, qui, à la tête d'une cinquantaine de personnes, ne peut entretenir une relation avec chacune d'entre elles. "