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SOAP, protocole d’invocation de services web

Apparu au printemps 1998, le protocole SOAP doit ses premières mises en ?”uvre à Microsoft et au groupe IBM/Apache.

Les services web exposeront tout leur potentiel quand on se sera préalablement entendu sur un protocole standard de communication nécessaire à leur invocation, lance d’emblée Peter O’Kelly, analyste chez Patricia Seybold Group.
SOAP (Simple Object Access Procotol) est, à ce jour, le plus sérieux candidat.” Là où DCE, Corba ou COM/DCOM permettent de procéder à l’appel d’objets distants (Remote Procedure Call RPC) sur un réseau local d’entreprise, SOAP permet d’invoquer un composant logiciel à travers internet.SOAP est né des travaux de trois sociétés : Microsoft, DeveloperMentor et Userland Software. La dernière compte en ses rangs l’auteur de ce nouveau protocole, Dave Winer, qui avait commencé par rédiger la spécification XML-RPC, dont il s’est beaucoup ins- piré pour SOAP. Ce protocole permet précisément d’invoquer un objet distant en communiquant les informations nécessaires à l’appel (nom de la méthode et ses paramètres d’entrée) dans un message au format XML et via HTTP. La réponse à la requête est, elle aussi, renvoyée dans une structure XML. Les premières implémentations de SOAP apparaissent. Les deux plus en vue, qui laissent déjà entrevoir de belles promesses en termes d’interopérabilité (voir tableau), sont à porter au crédit de Microsoft et du groupe IBM/ Apache. Sur son site AlphaWorks, Big Blue proposait, dès avril 2000, SOAP4J, une mise en ?”uvre Java de SOAP. Laquelle est passée depuis dans le giron du groupe Apache et fut à cette occasion rebaptisée Apache SOAP. Celle-ci se conforme à la version 1. 1 de la spécification SOAP soumise au W3C. C’est également le cas de MS SOAP Toolkit 2. 0, la seconde version (actuellement en bêta 1) du kit de développement SOAP de Microsoft, qui exploite le langage WSDL (Web Services Description Language).

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Stéphane Parpinelli