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Serveurs sous Linux : une flexibilité et une robustesse à toute épreuve

Serveurs web, de bases de données ou d’applications, Linux s’installe peu à peu au c?”ur des entreprises françaises, qui louent sa fiabilité et sa grande souplesse d’adaptation.

Quel rapport y a-t-il entre une société de services informatiques, une coopérative agricole et un spécialiste des petites annonces entre particuliers ? Les trois utilisent des serveurs Linux pour leurs applications principales.Les deux premières qualités que ces sociétés reconnaissent à Linux sont en effet son adaptabilité et sa fiabilité.Ainsi, Trader.com a installé ses deux nouveaux sites de petites annonces et leur base de données sur sept serveurs biprocesseurs pour leur facilité d’utilisation et leur faible coût.“Nous pouvons facilement rajouter du code manquant, et cela donne un ensemble plus facilement cohérent que Windows NT “, explique Derek Korevaar, responsable de l’infrastructure informatique.L’expérience devrait se généraliser dans l’entreprise, malgré quelques soucis avec la carte Raid et la carte de diagnostic à distance, qui ne fonctionnent pas sous Linux.“Mais un long chemin reste à faire.L’administration est plus facile à réaliser si l’on a déjà une expérience Unix.Les gens de la création ont dû, en revanche, se former à un nouvel environnement “, ajoute-t-il.

Un site web accessible à tout moment

Pour Linagora, il s’agissait d’améliorer la disponibilité de son site web tout en y intégrant l’intranet de la société – annuaire, agenda partagé, listes d’actions, applications partagées.Le site devait être accessible à tout moment, quel que soit le terminal utilisé (poste de travail, téléphone mobile ou assistant personnel).Pour cela, un cluster de deux stations SGI biprocesseurs a été constitué sous Linux en utilisant le serveur d’applications Enhydra.A terme, ce cluster devrait s’étendre à d’autres types de plates-formes.Mais Linux ne se limite pas au web.La Centrale de Perpignan – coopérative agricole – l’utilise quotidiennement pour gérer ses trente-cinq points de vente.Deux de ses trois principaux serveurs fonctionnent sous ce système d’exploitation.Le premier abrite la base de données générale et gère les communications entre la centrale et son dépôt.Le second contient une application gérant la location de matériel agricole et le centre de messagerie Sendmail.Tout commence en 1996, lorsque l’entreprise commence à préparer son passage à l’an 2000.“Avec notre configuration, celui-ci était impossible, explique Charles Santamaria, responsable des services comptabilité et informatique.J’ai acheté une distribution Slackware dans le commerce, et j’ai demandé à notre développeur de vérifier si elle passait l’an 2000.Depuis, nous avons conservé et généralisé Linux, car le système est fiable, et il ne nécessite aucune formation pour l’utilisateur.”De plus, la coopérative a pu, avec l’aide d’une SSII, se doter facilement d’applications sur mesure sans se plier à des produits standards.Pour autant, elle a conservé un serveur Alpha sous Tru64 (l’Unix maison de Compaq), préférant attendre de vérifier la stabilité de la base IDS 2000 d’Informix sous Linux.

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Stéphanie Chaptal