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Safer Internet Day : une journée pour mieux protéger les enfants en ligne

Des actions sont organisées partout en France ce 5 février afin de sensibiliser les plus jeunes aux dangers d’Internet et adopter de bonnes pratiques.

10% des enfants seraient victimes de cyber-harcèlement, selon l’Education nationale. Un public vulnérable exposé à de multiples dangers : tentatives d’escroquerie, exposition à des images inappropriées, données personnelles volées, etc. La meilleure arme pour lutter contre ces risques avérés, c’est la prévention. D’où l’idée d’une journée mondiale consacrée chaque année à enseigner aux plus jeunes les bonnes pratiques sur Internet. C’est le Safer Internet Day, organisé le réseau Insafe/Inhope et cofinancé par la Commission Européenne dans plus de 30 pays.

Intervenir avant l’âge du premier smartphone

Le thème de l’édition 2019 s’intitule « Les Ecrans, les autres et moi ». Il invite chacun à échanger avec son entourage sur la façon dont il vit avec les écrans : en famille, entre amis ou seul. Des ateliers sont organisés avec des enseignants et des médiateurs culturels dans toute la France à ce sujet. C’est aussi l’occasion de rappeler que le programme Safer Internet Day subventionne le numéro vert 0800 200 000 qui permet de joindre gratuitement et anonymement la ligne d’accueil Net écoute dont les équipes sont aussi joignables sur les réseaux sociaux.

Google a profité de l’événement pour annoncer hier accorder une bourse à l’association e-Enfance qui opère ce numéro vert et lancer une grande campagne de sensibilisation dans une vingtaine de villes. Des conseils seront prodigués sur des stands installés dans des supermarchés ou à l’occasion d’interventions en classe.
L’objectif est de toucher 20 000 jeunes d’ici fin 2019 et peut-être 40 000 à la fin de l’année 2020. « On veut cibler les 7-10 ans », a détaillé la directrice de l’association e-Enfance Justine Atlan lors d’une conférence de presse. Cette catégorie d’âge ne doit rien au hasard : un basculement a lieu à 11 ans avec l’arrivée du premier smartphone. L’idée serait donc d’intervenir avant que l’enfant se retrouve seul à gérer son écran. « On espère aussi toucher les parents à travers les enfants et faire de ces derniers de véritables prescripteurs », conclut-elle.

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Amélie CHARNAY